Kevin Garnett, quelques preuves de sa folie furieuse

Certaines anecdotes sur Kevin Garnett sont quand même complètement folles. L'article de Jackie MacMullan en est rempli, en voici quelques unes.

Kevin Garnett, quelques preuves de sa folie furieuse
L'un des articles les plus intéressants de la presse américaine est l'oeuvre de Jackie MacMullan d'ESPN. Il est bourré d'anecdotes et de déclarations assez incroyables sur Kevin Garnett et le crépuscule de sa carrière. On y apprend notamment de quelle manière il s'occupe des rookies des Wolves et de ceux qu'il a côtoyé plus tôt dans sa carrière. Voici les meilleurs extraits.

Le jour où il a obligé Doc Rivers à stopper un entraînement

En février 2009, Doc Rivers a la mauvaise idée de demander à Kevin Garnett de se reposer et de ne pas participer à un entraînement. "Coach, vous ne comprenez pas. Si je reste là à ne rien faire, les autres y verront une faiblesse", lui a lancé KG. Bien décidé à économiser les forces de son joueur, Rivers s'entête. A têtu, têtu et demi. Garnett se pointe tout de même à l'entraînement et observe depuis le banc, tout sauf statique. Plutôt que d'observer l'opposition, KG est debout et mime de façon extrêmement démonstrative tous les faits et gestes de Leon Powe, le joueur qui le remplace dans le 5 pour l'occasion. Si Powe sprinte, KG en fait de même le long de la ligne. Si Powe saute, dunke, contre, fait un pas de côté, KG en fait de même. "Si tu continues de faire ça, j'annule l'entraînement Kevin. Tu feras du mal à tout le monde", lui lance Doc Rivers. Généralement respectueux des consignes, Garnett n'écoute pas et poursuit son "shadow practice". "Rentrez tous chez vous. J'espère que tu es content Kevin", ordonne un Doc Rivers décontenancé. "Je me suis demandé s'il n'était pas un peu taré", raconte Leon Powe.

Patrick O'Bryant, ce joueur qu'il a détruit mentalement et pour toujours

En 2006, les Celtics ont drafté Patrick O'Bryant avec le 9e pick. En 2008, Kevin Garnett s'est mis en tête de faire sortir le jeune joueur de sa torpeur et de la placidité qui l'énervait. Aux dires de ceux qui étaient présents à l'époque, Garnett n'a jamais vraiment réussi à le faire dégoupiller et cet échec l'a fait atteindre des extrêmités... "A l'entraînement, à chaque tir que Patrick prenait, à chaque action où il était impliqué, Kevin le harcelait, lui gueulait dessus et l'insultait. C'était une torture. Il lui disait des choses complètement folles. Nous on lui disait de ne pas y faire attention, mais c'était trop tard", explique  Leon Powe. Doc Rivers va plus loin : "Kevin a détruit O'Bryant, c'était vraiment méchant". Tradé quelques mois plus tard, O'Bryant ne jouera que 24 matches de plus en NBA dans sa carrière... "KG pouvait être destructeur et brutal avec les jeunes s'ils ne répondaient pas comme il l'entendait", poursuit Danny Ainge. "Je ne marcherai jamais sur quelqu'un qui n'a pas envie qu'on lui marche dessus. On ne peut pas faire n'importe quoi dans cette ligue. Si on est pas dedans immédiatement, on se fait remplacer rapidement", explique Kevin Garnett.

Quand ses coéquipiers le fuyaient les jours de match

Avery Bradley, qui a fréquenté KG aux Boston Celtics, a confié que les coéquipiers de l'intérieur All-Star faisaient à peu près tout pour ne pas le croiser à quelques heures du coup d'envoi d'une rencontre. "Quand Kevin passait les portes du stade les jours de match, il était déjà en colère. On ne pouvait ni parler, ni rire, ni écouter de la musique. On se cachait tous dans la salle d'échauffement ou dans la salle de bains. En fait, partout où KG n'était pas..."

Son nouveau rôle

"Je suis le OG, l'Original Gangster. Le mec que l'on trouve dans le voisinage et que l'on respecte, vous voyez ? Le vieux gars, celui de la vieille génération. Eux ce sont des jeunes, c'est leur NBA aujourd'hui. Moi, ça ne me dérange pas d'être un vieux, je commence à comprendre ma place".

Son avis sur Karl Towns

"La confiance qu'il a en lui est un peu supérieure à celle qui était la mienne au même âge. C'est une nouvelle ère. Les gamins sont exposés à tellement plus de choses que nous. Karl écoute et est intelligent. Mais comme beaucoup de jeunes joueurs, il aime croire qu'il sait beaucoup de choses. Il a beaucoup de swag aussi. Voilà ce qu'il en est. On va s'occuper de son cas". "J'ai dû le prendre à part quelques fois pour lui expliquer à quel moment il pouvait exploser. Par exemple, quand il revient en défense, il gueule sans aucune raison et dépense beaucoup trop d'énergie de façon inutile. Il n'a plus rien dans le moteur". 

Les joueurs qui ont le plus pris le bouillon avec lui

"Glen Davis, Mason Plumlee, Ray Allen, Wally Szczerbiak, Rajon Rondo, Rasho Nesterovic, Patrick O'Bryant et Deron Williams."