Même en battant un triste record de maladresse – 45 tirs à trois-points manqués – les Boston Celtics n’ont finalement perdu qu’après prolongation contre les New York Knicks (105-108) en ouverture des demi-finales de Conférence. Kristaps Porzingis, malade, n’a pu jouer qu’une mi-temps. Il est listé comme « probable » pour le Game 2 prévu ce soir. Sa présence est essentielle pour son équipe. Parce qu’il est celui qui peut amener un peu d’alternance dans le jeu des champions en titre.
L’an passé, la franchise du Massachusetts est allée au bout malgré les blessures du Letton, limité à seulement 7 matches sur l’ensemble de la campagne. La marge semble réduite cette saison. Il faudra un Porzingis présent et si possible à 100%. Lui aussi peut arroser de loin comme ses coéquipiers mais il est aussi capable d’être un point d’ancrage offensif (et défensif) dans la peinture. Histoire de donner le ton avec quelques post-ups, histoire de proposer autre chose à leurs adversaires et de varier un peu les angles d’attaque.
Avec 1,19 point marqué par possession sur post-up, Kristaps Porzingis reste un joueur intéressant dans cette configuration. C’est par exemple plus fort – statistiquement parlant – que Nikola Jokic (1,09), Alperen Sengun (1,05) ou Joel Embiid (1,14) cette saison. Il peut mettre Karl-Anthony Towns en difficulté. L’intérieur new-yorkais n’est pas un très bon défenseur et il a tendance à faire des fautes. S’il est scotché sur le banc par séquence, l’attaque des Knicks perd en puissance de frappe.
Les trois-points sont toujours plus intéressants quand la balle vient de la raquette vers le shooteur. Là encore, Porzingis peut d’abord jouer ses isolations dos au panier et ensuite ressortir des ballons quand la défense s’adapte. Il a un rôle clé dans cette série et plus globalement sur les playoffs. Mais pour ça, il faut d’abord être en bonne santé.
Les Celtics, une véritable révolution de l’effectif cet été ?
