Kyrie Irving se voit comme un dirigeant à Brooklyn et c’est bien ça le problème

Au sortir de l'élimination et pour évoquer son avenir, Kyrie Irving a prononcé des mots pour le moins surprenants et qui en disent long sur son état d'esprit.

Kyrie Irving se voit comme un dirigeant à Brooklyn et c’est bien ça le problème

Ces derniers jours, et avant même l'élimination, Kyrie Irving a tenu un discours plutôt cohérent et digne sur sa part de responsabilité dans l'échec des Brooklyn Nets. Sa longue absence, faute de vaccination, et sa relation a priori trop compliquée avec James Harden ont contribué à empêcher les Nets d'atteindre leurs objectifs. Mais alors qu'il se pliait volontiers à l'exercice de l'auto-critique après le sweep subi contre Boston, Kyrie a prononcé des mots aussi révélateurs que déconcertants.

Evoquant son avenir, "Uncle Drew" a déclaré :

"Quand je dis que je serai là (l'an prochain, NDLR) avec Kev, ça implique que l'on continue de gérer cette franchise avec Joe (Tsai) et Sean (Marks)".

Cela peut paraître anodin, mais ça en dit très long sur la manière dont Kyrie Irving voit les choses depuis qu'il est arrivé à Brooklyn. Il s'imagine en dirigeant de la franchise, au même titre que le propriétaire Joe Tsai ou le General Manager Sean Marks. Donc impliqué dans les décisions sur et en dehors du terrain...

Le live Instagram ou il négociait très sérieusement avec Kevin Durant le nombre de post-up et de tirs dont il pourrait bénéficier à chaque match, tout en indiquant que "n'importe qui pouvait coacher les Nets", était annonciateur de cet état d'esprit. Steve Nash n'est, à ses yeux, qu'une commodité et on ne serait même pas étonné qu'il soit persuadé d'être dans un rôle de player/coach depuis le début de l'aventure...

La cohabitation devrait en tout cas se poursuivre la saison prochaine, puisque Nash devrait être reconduit et que Kyrie Irving a, visiblement, l'intention de signer un nouveau contrat. En termes de talent sur le terrain, ce sera encore superbe, mais pour le fonctionnement au quotidien et dans la pratique, on recommande à Steve Nash et au front office de se munir par avance d'un stock d'aspirine.