Depuis la signature de sa prolongation de trois ans et 165 millions de dollars, Luka Doncic est devenu officiellement le centre de gravité du projet des Los Angeles Lakers. Et après son été marqué par un parcours impressionnant avec la Slovénie à l’EuroBasket, la franchise californienne semble décidée à revoir sa politique de recrutement.
Selon The Athletic, le front office des Lakers était jusque-là frileux à l’idée de s’engager sur des contrats dépassant la saison 2025-26. La donne a maintenant changé, et il s’oriente désormais vers une stratégie plus agressive. Le pari est simple : miser sur la stabilité et sur des renforts capables d’accompagner Doncic dans la durée.
L’une des pistes étudiées concerne le secteur extérieur. Alors qu’ils n’avaient pas montré d’intérêt plus tôt dans l’été, les Lakers se pencheraient désormais sur le profil de Andrew Wiggins. L'ailier qui aura 31 ans dans quelques mois est sous contrat à Miami, il touchera 28,2 millions de dollars cette saison avec une option joueur pour 2026-27.
La marge de manœuvre reste limitée : Los Angeles ne possède qu’un seul premier tour de draft échangeable (2031 ou 2032), mais dispose d’un mélange de contrats expirants et du jeune Dalton Knecht, qui pourrait entrer dans un package si une opportunité se présentait. En revanche, difficile de savoir, selon The Athletic, si Rui Hachimura serait une contrepartie potentiel dans le deal ou si les Lakers souhaiteraient l’associer à Andrew Wiggins.
En attendant, les Lakers pourraient aussi vouloir d’abord observer leur effectif renforcé par Deandre Ayton, Jake LaRavia et Marcus Smart, avant d’utiliser l’une de leurs contreparties, car ils n’en disposent pas de beaucoup.
Au-delà de ces considérations, c’est la prestation de Luka Doncic à l’EuroBasket qui a marqué les esprits. Avec 34,7 points de moyenne, plus de 62 % de réussite à deux points et une intensité défensive retrouvée, il a rappelé qu’il figure dans le gratin mondial. Sa forme physique retrouvée et son rôle moteur avec la Slovénie renforcent la conviction des Lakers : il est temps de penser grand, et plus seulement à court terme.

Ça peut être pas mal.