[ITW] Cédric, co-fondateur de Layup, « LA marque française de chaussures de basketball »

On a pu échanger avec Cédric Marlu, co-fondateur de la marque de chaussures de sport Layup, qui rêve d’équiper les basketteurs du monde entier depuis la France.

[ITW] Cédric, co-fondateur de Layup, « LA marque française de chaussures de basketball »

En 2020, la marque Layup sortait sa première paire de chaussures de basket, la « Revo ». Deux ans plus tard, ses fondateurs, Cédric Marlu et Wilson Meyila, ont décidé de tout plaquer pour se consacrer à 100% à cette aventure ambitieuse. On a pu échanger avec Cédric à propos de son projet, des accomplissements et de l’avenir de Layup.

BasketSession : Peux-tu nous expliquer ce que c’est Layup ?
Cédric Marlu : Layup, en une phrase, c’est la marque française de chaussures de sport et plus particulièrement de basketball. On a commencé par le basket parce que c’est ce qu’on connaît et c’est ce qu’on aime. Me concernant, je suis avant tout passionné par les terrains de basket, le sport en lui-même, le fait de pratiquer, que ce soit avec des potes ou en club. Mon associé, Wilson, c’est pareil. On pourrait dire que sont un peu des chaussures de basket faites par des basketteurs. Mais l’objectif de Layup, c’est aussi de toucher d’autres sports.

Quelle est la particularité de la marque ? Qu’est-ce qui distingue les chaussures Layup des autres chaussures de basket ?
C : La particularité, c’est d’abord que c’est une marque française. On ne trouve pas beaucoup de marques françaises de chaussures de sport. Au-delà de ça, il y a une certaine proximité avec le milieu du basketball. On joue tous les deux, on aime ça, et on a créé un réseau de basketteurs qui nous permet de faire des produits qui sont proches des basketteurs. Par exemple, l’année dernière, on a organisé des tournois de basket, « les Layup Basket Days », sur lesquels on est allés nous-mêmes au contact des joueurs pour créer des liens. Cette proximité est dans l’âme de notre projet.

On a pu voir les Layup Revo aux pieds de Juancho Hernangomez, « Bo Cruz » dans le film Hustle sur Netflix. Que cela vous a-t-il fait ?
C : J’étais super content parce que c’est, à mes yeux, vraiment incroyable. La chaussure n’était commercialisée que depuis un an à l’époque. Qu’elle soit portée par un joueur NBA, c’était incroyable. Derrière ça, elle était propulsée dans un film Netflix. C’était vraiment le Graal pour nous. Mais il y’a une partie de frustration, car la marque était encore trop jeune pour qu’on la reconnaisse. Surtout, j’avoue que j’étais un petit peu dégoûté quand il nous a mis la misère quelques mois plus tard (en finale de l’EuroBasket, NDLR). Oui, je ne te cache pas que j’étais un peu dégoûté (rires).

Hernangomez les a donc portées à cette occasion, mais on imagine que d’autres athlètes ont pu essayer la Layup Revo. Peux-tu nous en parler ?
C : Je pense déjà à Nanta Diarra, qui jouait à Cholet à l’époque et qui s’est très vite intéressé au projet. Il me semble qu’il avait même commandé les chaussures pendant la période de crowdfunding, il y avait vraiment une démarche de soutien. Ensuite, ça a continué. Migna Touré s’est intéressée au projet et a fait un test en vidéo qui nous avait fait du bien. Gaylor Curier, de Cholet, nous avait envoyé un message avant même que la chaussure soit fabriquée et il l’a récemment reçue pour la tester.

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Récemment, vous avez tous les deux quitté votre travail pour vous consacrer à 100% à Layup. Peux-tu me parler un petit peu de ce choix et des ambitions qui vont avec ?
On a toujours voulu travailler pour Layup à 100 %, mais on a dû poursuivre une activité salariale à côté pendant quelques années, dans des métiers qui prennent beaucoup de temps. En octobre, on a enfin pu quitter notre boulot. On est super content de l’avoir fait, il y a un vrai sentiment de soulagement. Surtout, on est heureux de pouvoir développer notre projet et on a énormément d’ambition. On a agrandi l’équipe, on est passés de 2 à 6, et on a drastiquement fait évoluer notre gamme de produits : on est restés à cinq produits sur notre site pendant deux ans et là, sur les deux mois qui suivent notre passage à 100%, on sera à plus de 30 produits.

On va vraiment accélérer. Ce qu’on pouvait faire en a deux ans, en travaillant en même temps, ce sont des choses que l’on va pouvoir faire beaucoup plus vite. Wilson, mon associé, aime bien dire que l’on se met dans une situation dans laquelle on n’a plus le choix. Soit tu gagnes, soit tu gagnes. Si tu n’as plus de travail, plus de revenus, ton seul choix c’est de réussir. C’est cette position dans laquelle on est aujourd’hui. On est assez contents de l’image que ça renvoie et on est confiants par rapport à nos objectifs.

On voit justement de nouveaux produits sortir progressivement sur Layup. Quels sont vos plans à sur le court terme ?
C’est un sujet sur lequel on travaille beaucoup en ce moment. Le point numéro un, pour nous, c’est continuer à sortir des paires de chaussures. On est spécialistes de la paire de chaussures de sport, donc on travaille déjà intensément sur une Layup Revo 2. On espère pouvoir la sortir dans quelques mois. En parallèle, on continue d’évoluer sur deux gammes de produits. La première, c’est la gamme standard, que tout le monde peut trouver sur notre site internet. On a l’intention de sortir un certain nombre de produits — notamment une veste, un bonnet et un cache-cou dans la collection hiver. À côté, on continue de développer notre gamme dédiée aux clubs, que l’on appelle « Layup For Team ».

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