"C'est à peine une tape sur le poignet. Cela montre que la ligue ne défend pas vraiment la diversité, l'équité et l'inclusion. Je suis heureuse que l'on reconnaisse que je ne suis pas, comme on l'a dit, une folle, une garce et quelqu'un de théâtral. Je vais pouvoir respirer, mais je suis en colère. La NBA ne nous a pas défendus alors que l'opportunité était là".Lorsque l'on met sur la table les faits reprochés à l'excentrique Sarver et rappelés par Zach Lowe d'ESPN mardi, le vase est assez plein. Du neuf dans l'affaire Sarver : des ex-employés menacés par la femme du proprio ? Robert Sarver a utilisé le mot "nègre" en public à cinq reprises en 2004, alors qu'il lui avait bien été dit que même s'il rapportait les propos de quelqu'un, ce n'était pas acceptable. Quant à son comportement en présence d'hommes et de femmes qui travaillaient sous ses ordres, voici un florilège :
- il a indiqué à une femme enceinte qu'il allait la renvoyer parce qu'elle ne pourrait pas avoir la même carrière maintenant qu'elle allait devenir mère
- il a poussé une employée qui se plaignait de manquements à l'équité salariale dans la franchise à la démission, après une campagne de harcèlement menée par des cadres
- il a constamment parlé de ses actes sexuels et de la taille de son pénis lors de réunions en petit et grand comité
- il a fréquemment fait des remarques sur le physique problématique de ses employées, notamment les danseuses des Suns
- il a baissé son pantalon et son caleçon lors d'un examen médical alors que ça ne lui avait pas été demandé
