LeBron James dévoile son rituel d’avant match… et c’est un peu flippant

"C'est toujours les mêmes gestes. D'abord la jambe gauche, toujours. Chaussettes, chaussure..." Zidane n'était pas le seul a avoir un rituel de maniaque. LeBron James n'est pas mal non plus.

LeBron James dévoile son rituel d’avant match… et c’est un peu flippant

LeBron James a levé le voile sur un rituel de préparation aussi méticuleux qu’obsessionnel. Dans son entretien “360 with Speedy”, la star des Lakers explique qu’il traite chaque détail comme un levier de performance, à commencer par sa tenue.

Je dispose toujours ma tenue de la même manière avant chaque match”, raconte-t-il. Rien n’est laissé au hasard, jusqu’aux chaussures… et à leur coloris ciblé : “Je choisis ma paire en fonction de l’adversaire ou d’un joueur en particulier. Un colorway spécifique peut sortir ce soir-là.” Une manière de se mettre dans l’état d’esprit adéquat et d’envoyer un message.

Si la sensation est mauvaise à l’échauffement, il n’hésite pas à tout chambouler. “Si je sors pour le warm-up et que les chaussures ne me vont pas, je retourne au vestiaire et je change avant l’entre-deux.” La règle vaut aussi en match : “Si je suis nul dans le premier quart-temps, je change de chaussures.” LeBron sourit en concédant que l’opération reste rare, “parce que je n’ai pas beaucoup de premiers quarts pourris”, mais le principe est clair : ajuster vite, sans état d’âme.

Au-delà des superstitions, le quadruple champion assume un cadre mental répétitif, à la limite du cérémonial : “Je suis toujours le même rituel, sauf si je sens que quelque chose cloche.” Et quand “l’énergie” est bonne, il sait le lire. Il cite ce soir à Brooklyn où il a battu son record de tirs primés (9/10) : “Pendant l’échauffement, j’ai senti que c’était différent… Ça pouvait être l’une de ces soirées.

Concrètement, pour les Lakers, ce rituel dit deux choses : LeBron reste un maniaque du contrôle à 39 ans, et il s’offre des interrupteurs psychologiques simples : tenue au cordeau, colorways “match-up”, switch express si le 1er quart déraille. C’est aussi une fenêtre sur sa compétitivité : le choix d’une paire devient un marqueur de duel, presque un totem avant de chasser une mise au point tactique.

Ce rapport aux détails n’est pas qu’un folklore de vestiaire. Dans une ligue où l’avantage se joue à la marge, l’autodiagnostic rapide — “ça ne va pas, je change” — peut éviter un quart d’heure d’errance. Et si la “superstition” fait sourire, elle structure surtout une routine de confiance qui a porté LeBron pendant deux décennies. Même au crépuscule de sa carrière, il continue d’empiler des micro-gains… en commençant par ce qu’il enfile aux pieds.

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