"J'en veux à son entourage et au fait qu'il n'ait pas eu de figure paternelle dans sa vie. Je nous en veux à nous aussi d'avoir nourri son narcissisme au point de l'encourager à utiliser cinq fois la troisième personne du singulier en 45 minutes. J'en veux aux journalistes locaux et nationaux, moi compris, de ne pas avoir fait un assez bon travail pour faire comprendre à LeBron et aux autres athlètes ce que le sport représente pour nous et à quel point nous sommes attachés à ce mariage, pour le meilleur ou pour le pire, entre un joueur et une équipe".Michael Redd, l'homme qui aurait pu faire gagner LeBron avant The Decision Pour Rich Paul, il y a un fond de racisme dans la façon dont Simmons et d'autres ont réagi à The Decision.
"Voilà pourquoi je ne parle pas à Bill Simmons. Beaucoup de tout cela est lié à la race. Il n'aurait jamais dit ça de Larry Bird ou de JJ Redick. Vous voyez ce que je veux dire. Aujourd'hui, The Decision est la norme. C'est ce que tout le monde veut faire. Les gamins n'annoncent plus dans quelle fac ils vont sans que ce soit une grosse production. Bill Simmons osait pourtant dire de la merde comme ça".Le fait que LeBron James s'entoure de ses amis sur le plan du business a parfois été traité avec des relents racistes ou du moins beaucoup de préjugés auxquels n'ont pas eu à goûter des athlètes blancs ayant fonctionné de la sorte. C'est un fait. En revanche, on peut aussi reprocher à Rich Paul, et indirectement LeBron, de ne pas se remettre en question sur le procédé médiatique de The Decision. Que ce soit en 2010 ou en 2022, la méthode est discutable et n'a plus été vraiment reproduite depuis. Pas même par LeBron lui-même, qui avait opté pour une lettre lors de son choix de rejoindre les Cavs en 2014. LeBron James : l'idée de « The Decision » ne venait pas de lui
