15- John Collins (Atlanta), 23 ans et 362 jours
En quelques semaines, John Collins est passé du gars trop sûr de lui, un peu emmerdant pour la star de l'équipe (Trae Young) et candidat évident à un trade, à membre fondamental du noyau dur des Hawks pour l'avenir. Collins a passé la seconde sous les ordres de McMillan et son rôle dans la magnifique campagne d'Atlanta est incontestable.
Maintenant qu'il a prolongé pour un joli paquet de dollars, on a hâte de voir quelle est la prochaine étape de son développement. Si les Hawks restent compétitifs et qu'il continue de se comporter comme une superbe deuxième option offensive, Collins peut prétendre à une sélection pour le All-Star Game et une place assurée dans le cinq d'Atlanta pour les années à venir.
14- Michael Porter Jr (Denver), 23 ans et 83 jours
Offensivement, il n'y a probablement aucun joueur de cette catégorie d'âge avec une fluidité et une mécanique aussi parfaites. Lorsque "MPJ" se met en position et prend les choses en main, l'issue est très probablement un swish des familles. Derrière le tandem Nikola Jokic-Jamal Murray, le natif du Missouri a montré la saison dernière qu'il valait évidemment mieux que le rôle de joker qui lui était dédié jusque-là.
Avec 19 points de moyenne pour sa première saison en tant que titulaire, Porter a rapidement montré quel virtuose offensif il était. C'est plutôt le reste qui pose encore question à l'heure qu'il est. Défensivement, il devrait être en mesure de progresser sous les ordres de Mike Malone et avec un peu de plomb dans la tête. Mais c'est aussi ça le souci...
Depuis son éclosion, Michael Porter Jr a montré qu'il était un garçon un peu borné, avec une haute opinion de lui-même et qui parlait fréquemment avant de réfléchir. Il est peut-être l'unique frein à son accession vers le stardom NBA.
13- Shai Gilgeous-Alexander (Oklahoma City), 23 ans et 70 jours
Il faut reconnaître que c'est un peu frustrant d'avoir eu droit à cet avant-goût de "SGA", borderline All-Star avec son maître Jedi Chris Paul en 2020, pour le voir finalement contraint d'être l'unique énorme talent d'un Thunder en plein tanking l'année suivante.
Celui qui se décrit comme le "Black Steve Nash" doit forcément espérer qu'OKC se mette à jouer une place un peu plus élevée. Avoir un two-way player de cette qualité pour l'entourer de rookies ressemble à du gâchis. Sur le strict plan individuel, Shai Gilgeous-Alexander, c'est de la graine de All-Star et de numéro 1 bis, ça ne fait aucun doute.
12- Deandre Ayton (Phoenix), 23 ans et 59 jours
Comment passer de 1st pick satisfaisant mais pas plus excitant que ça à pion essentiel d'une équipe finaliste NBA ? Deandre Ayton a la réponse. Avec l'arrivée de Chris Paul et la dynamique autour des Suns, le Bahaméen a franchi un énorme palier pour devenir un point d'ancrage phénoménal dans la raquette avec des progrès des deux côtés du terrain.
Ayton est en plus de ça un coéquipier modèle, humble, mais conscient de son potentiel et de ce qu'il peut devenir si son développement ne s'arrête pas là.
11- Brandon Ingram (New Orleans), 24 ans et 18 jours
On pensait qu'avec Brandon Ingram et Zion Williamson, les Pelicans feraient bien mieux. Ça ne doit rien enlever aux progrès réalisés par Ingram et à la confiance qu'il a acquise depuis son départ des Lakers. Ses stats sur la saison écoulée sont presque strictement identiques à celles de la saison précédente au cours de laquelle il avait été sélectionné pour le All-Star Game.
Avec un nouveau coach et une dynamique un peu différente, on peut parier qu'Ingram va reprendre une trajectoire ascendante et monter en régime pour terroriser les défenses adverses avec ses longs segments !