Hier, la Géorgie a (malheureusement) créé la sensation en éliminant la France (80-70) en huitièmes de finale d’un EuroBasket épique, validant pour la première fois son billet pour les quarts de finale.
Dans cette performance historique, Sandro Mamukelashvili a compilé 14 points et 11 rebonds en 32 minutes, aux côtés d’un duo décisif : Tornike Shengelia et Kamar Baldwin, auteurs chacun de 24 points et d’une adresse remarquable.
À la fin du match, l’ancien coéquipier de Victor Wembanyama aux San Antonio Spurs n’a pas caché sa fierté. Et a envoyé une petite pique au leader des Bleus du futur :
« Je peux envoyer un message à Victor Wembanyama pour lui dire qu’on a battu la France, c’est dommage qu’il ne soit pas là, parce qu’on les aurait battus avec lui aussi. »
Il a ajouté, comme le rapporte BeBasket, un autre petit tacle, envers les Bleus, pas dénué de fond :
« La France devait probablement déjà se projeter sur la Finlande », soulignant une probable désinvolture des Bleus.
En tout cas, Mamukelashvili commentait une victoire acquise dans la sérénité :
« Quelle journée ! Tout le monde était prêt à jouer son rôle. On ne s’est pas relâché une seule seconde. On ne s’est pas relâché une seule seconde. On savait qu’on pouvait gagner ce match. On n’a pas douté de nous, on venait pour gagner.
Je pense que notre victoire est encore plus surprenante que celle de la Finlande. La France était favorite mais nous étions sereins alors que face à ce genre de grosses équipes, les adversaires arrivent généralement un peu nerveux. On n’avait pas de pression et on a cru en nous. »
Avec cet upset, et face à la Finlande, leur statut risque de changer. En tout cas, ils n’arrivent pas face à un superfavori qui pourrait se relâcher. Idem pour la Finlande. Ce qui risque de rendre ce quart bien intéressant à suivre.
