Mitchell Robinson dans la sauce après son soutien à Charlie Kirk, alors que les prochains mois seront décisifs

Critiqué pour un message de sympathie à la famille de Charlie Kirk, Mitchell Robinson assume et invite ses détracteurs à se « désabonner ».

Mitchell Robinson dans la sauce après son soutien à Charlie Kirk, alors que les prochains mois seront décisifs

Il y a quelques jours, Mitchell Robinson a été pris pour cible sur les réseaux après un message de sympathie adressé à la famille de Charlie Kirk. Le joueur des Knicks a réagi publiquement et assume son post, invitant ses détracteurs à « passer leur chemin ». Mais dans une Amérique extrêmement clivée où les "conservateurs" et les "libéraux" se livrent une bataille de communication acharnée, tout est bon pour faire le buzz. Mitch se retrouve alors dans la sauce...

« Je ne fais pas de politique »

L’assassinat de l’activiste américain Charlie Kirk a suscité un flot de réactions en ligne. Au milieu du tumulte, Mitchell Robinson a commenté une photo de l’épouse et des enfants de Kirk en écrivant qu’il « se sentait mal pour sa famille ». Une partie des fans a dénoncé ce message. Le joueur a répondu dès le lendemain, expliquant qu’il ne « fait pas de politique » et qu’il ne comprend pas qu’on puisse être « offensé par les opinions ou croyances d’autrui ». Il a ajouté que ceux qui désapprouvent « peuvent se désabonner » et que cela ne changera pas ce en quoi il « croit et se tient ». Ces déclarations recoupent celles compilées par ClutchPoints.

Un soutient qui pèse (malheureusement) lourd

Sportivement, Robinson sort d’une saison écourtée mais utile dans la rotation des Knicks, et NYC compte sur sa présence défensive à l’aube du camp d’entraînement. La franchise veut rester concentrée sur le terrain après une intersaison animée, et le staff n’a pas commenté l’épisode. Le pivot rappelle surtout une ligne personnelle : « Peu importe que tu sois noir, blanc, vert, avec des rayures comme un zèbre… je te respecte dans tous les cas. En tant que père, aucun enfant ne devrait grandir sans son père ou sa mère. »

Cette position, résolument axée sur l’empathie, vise à couper court au procès d’intention qui lui est fait. Elle est compréhensible, dans l'absolu. Mais dans le cas précis de Charlie Kirk et tout ce qui tourne autour de sa mort (le show incroyable dans le stade, le discours de sa femme, les déclarations tapageuses de Trump and co...), il est difficile de ne pas voir de message politique ou un soutien quelconque à une cause pour le moins clivante.

Mitchell Robinson, fervent catholique

En dehors du terrain, Mitchell Robinson affiche un profil discret et très attaché à des valeurs de loyauté, de famille et de foi. Sur ses réseaux, il cite régulièrement Dieu et revendique l’idée de « rester droit dans ses croyances », un langage récurrent quand il parle de ce qu’il traverse. Il a aussi structuré son engagement via la MR23 Foundation, qui organise des camps et des opérations solidaires entre New York, la Floride et la Louisiane, où il a déjà participé à des actions de soutien après les ouragans. Son entourage souligne enfin des gestes concrets de fidélité, comme lorsqu’il a accueilli chez lui son ancien coach du lycée après le décès de l’épouse de ce dernier.

L'épisode du tweet « prayers for Trump » dans les mémoires

En juillet 2024, au lendemain de la tentative d’assassinat contre Donald Trump lors d’un meeting en Pennsylvanie, Mitchell Robinson avait publié « prayers for Trump » sur son compte X privé, un message rapidement relayé par des comptes Knicks, puis une story Instagram montrant l’ex-président blessé et escorté par le Secret Service. La séquence a déclenché des réactions contrastées en ligne ; Robinson a ensuite précisé qu’il ne « faisait pas de politique », qu’il priait par principe et qu’en tant que père il s’inquiétait surtout de la sécurité des proches quand une attaque survient malgré une protection maximale. De l'empathie largement justifiée là aussi. Mais, une fois encore, compliquée lorsqu'elle concerne quelqu'un comme Trump, surtout dans le contexte actuel.

Une année essentielle pour Mitch

Contractuellement, Mitchell Robinson attaque la dernière année de son contrat de 4 ans et 60 M$ signé en 2022. D’après plusieurs insiders (Zach Lowe et Sam Amick notamment), New York ne prévoit pas de le prolonger avant le coup d’envoi : la franchise veut d’abord évaluer sa santé et sa disponibilité, au besoin en laissant l’“expiring” servir de levier de motivation. Conséquence directe : le pivot joue gros cette saison. De ses minutes et de sa constance dépendront soit une extension en cours d’année, soit un marché 2026 abordé sans filet, avec une valeur dictée par sa capacité à enchaîner les matchs après deux exercices perturbés. Mitch doit aussi ne pas se mettre la fan base de NYC (plutôt orientée démocrates) à dos et éviter de faire des vagues. A tous les niveaux.

Et maintenant ?

À ce stade, l’affaire reste cantonnée aux réseaux sociaux. Aucune réaction de la ligue ou des Knicks n’a filtré. Robinson a indiqué ne pas chercher « l’attention » et a affirmé qu’il « se moquait » de l’avis de ceux qui ne partagent pas ses positions. Le calendrier de New York se recentre vite sur le sportif, avec une reprise programmée en présaison et un coup d’envoi prévu contre Cleveland fin octobre. La réponse du pivot devrait suffire à clore l’épisode, sauf nouveau rebondissement public.

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C'est une forme de néo racisme assez intéressant de la part souvent de blancs fan de basket de croire qu un noir parce que noir devrait être forcément de gauche comme si ils formaient un tout global..Au cas où vous ne l'auriez pas remarqué les basketteurs / rappeurs que vous adorez ont plutôt des revenus extrêmement élevés donc même si ils sont noirs au risque de vous déplaire ils ont plutôt des soucis de gens de droite ( comment garder mon argent) rien d anormal a ce qu'un basketteurs NBA multimillionnaire soit plus du côté dun trumpiste et ce malgré sa couleur de peau et oui il y a des noirs racistes,des noirs pas cool et même des noirs qui n'aiment pas le basket ...
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Tu n'as pas tort sur ton 1er paragraphe.
En revanche dire que garder son argent est un souci de gens de droite, je ne comprends pas et je t'assure que des gens de gauche essaye aussi de garder leur argent (surtout s'ils en ont peu). J'ai peut-être mal interpréter ta phrase.
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Tu as tout fait raison c'était mal tourné je voulais dire en gagner le plus possible par n'importe quel moyen et ce même si il s'agit de passer outre la condition des autres exemples les Ouïghours qui ne pèsent pas lourd face a de juteux contrats
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Je sais pas si gagner le plus d'argent signifie qu'on est plus de droite, mais je comprends mieux.
Quant aux Ouighours, les gens de gauche s'en moquent aussi. Il n'y a aucun intérêt à s'en préoccuper, pas comme les gens du proche orient.
Idem pour les Soudanais ou les Arméniens.
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Il avait de la compassion pour l'élue démocrate assassinée par un zinzin trumpiste ou c'est à géométrie variable ?
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Aucune idée.
Si c'est le cas ça prouvera que ce n'est pas politique. S'il n'en a pas eu ça prouvera que c'est politique.
Comme M'Bappé qui pleure Nahel mais pas Lola.
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Dans une Amérique clivee où les uns détestent les autres jusqu'à ce tirer dessus, à l'air des zozos socio, et moutons en tout genre (complotistes, fachos, béni oui oui et bien d'autres), il est difficile de ne pas croire qu'un tweet ne va pas enflammer la toile.
Mitchell peut bien avoir de l'empathie (sélective, car il est impossible de pleurer tous les morts par balle aux USA, comme par exemple le meurtre en juin dernier d'une représentante élue démocrate et son mari), être pro Trump est une position difficile à tenir pour un noir en NBA (envers les coéquipiers, la franchise (sauf celle de Baller), les autres joueurs et une partie des fans), car surement en minorité.
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Dans quelle monde de dingue vit-on?
Un gars ne peut pas avoir de la compassion pour des gens PCQ les "biens-pensants" le détestent, car le gars avaient des opinions auxquelles ils croyaient et se battaient pour, même si ci pouvaient être utilisé à des fins politiques.
Alors que quand c'est les biens-pensants qui utilisent leur idéologie à des fins politiques, la par contre tout va bien.
J'ai peur pour l'avenir du monde occidental où il y a de plus en plus de mouton qui suivent le troupeau et ne remettent rien en question. À quoi bon sert de vivre en démocratie si les gens sont libotomisés et ne construisent pas leur propre opinion.
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A vous lire on dirait qu'on ne peut pas avoir de compassion pour la famille de quelqu'un qui a été assassiné ou pour un candidat à la présidence qui passe proche de la mort. Pourquoi ? Parce qu'ils sont de droites ?
Auriez-vous (je dis vous mais aussi la plupart des médias) les même réactions si ces gens étaient de gauche ?

Kirk, quoi qu'il ait dit, ne méritait pas d'être assassiné et ceux qui s'en réjouissent sont des pourris. Quand à Trump, il ne méritait pas non plus ce qui lui est arrivé.

Attention aux amalgames.
Ce que dit Robinson ne signifie pas qu'il est d'extrême droite. Et quand bien même, ce serait son choix.

Enfin, je termine en disant que si l'extrême droite (et l'extrême gauche qui n'est pas mieux, oh non) monte, il faut se demander pourquoi au lieu de crier au loup.
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aucun souci avec ton commentaire
dans l'article, je n'ai pas l'impression que Onyeka prenne position. Il relate les faits, et fait son travail en mettant en perspective, pour essayer d'expliquer pourquoi Robinson se fait critiquer sur les réseaux. A aucun moment il ne prend position ou ne critique le joueur, à mon sens.
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