Les trompettes de 2021

Tout le monde n'a pas brillé en 2021 et certains auraient mieux fait de rester couchés. Voici la liste des trompettes de l'année en NBA.

Les trompettes de 2021

2021 n'a pas été rose pour tout le monde, loin de là. Parmi les acteurs de la ligue et d'ailleurs dans le monde du basket, certains ont même passé une sale année et vu leur image ou leur réputation salement amochée, très souvent de leur propre fait...

Retour sur ceux qui ont déconné, abusé ou simplement été un peu trop eux-mêmes.

Les MVP et grands gagnants de 2021

Kyrie Irving

On respecte et même on aime parfois le fait que Kyrie Irving soit un original. Cette personnalité singulière ne l'a ni empêché d'être un basketteur fabuleux, ni de se battre pour des causes importantes, que ce soit au sein du mouvement Black Lives Matter, pour aider une tribu amérindienne à empêcher la construction d'un pipeline sur ses terres ou pour aider financièrement les joueuses WNBA dont le salaire a été suspendu pendant la saison dans la bulle. Simplement, quand Kyrie va trop loin - et par loin on n'entend pas forcément au-delà des limites de la terre plate - il faut le dire.

En refusant de se faire vacciner, mais aussi et surtout en postant des messages énigmatiques, en likant des publications de mecs ultra complotistes qui pensent que le vaccin a été créé uniquement pour asservir les Afro-Américains, ou en ne communiquant plus que par dessins qui suggèrent presque qu'il est fait du même moule que Martin Luther King, "Uncle Drew" a quand même pas mal vrillé.

Bon, son retour sur le terrain apaisera peut-être un peu les esprits, mais les fans risquent vite de le regarder de travers à nouveau si les Nets ne peuvent toujours pas compter sur lui à domicile une fois les playoffs venus...

Rich Paul

Depuis qu’il est monté en grade dans le game, Rich Paul est un agent très clivant et ça ne s’est pas arrangé en 2021. Il y a eu sa manière de gérer Ben Simmons, avec la recommandation assez folle et quasi inédite de ne pas se pointer au taf jusqu’à ce qu’il ait gain de cause, malgré un contrat jusqu’en 2025. Puis la révélation du coup de Trafalgar qu’il a fait à Nerlens Noel il y a quelques années en le convainquant de quitter son agent et de refuser un deal financier intéressant contre la promesse d’un futur contrat juteux. Noel a porté plainte et il n’est pas sûr que Paul en ressorte totalement immaculé, ne serait-ce qu’en termes de réputation.

Du côté de Richie Ritch, tout a l’air d’aller bien malgré ça. LeBron et AD sont toujours ses potes et ses plus gros clients et il a totalement embrassé les lumières de la starification en s’affichant publiquement avec la chanteuse Adele. Ah, son dernier coup d’éclat ? Faire tweeter par Klutch Sport un message pour inciter à envoyer Ben Simmons au All-Star Game. A la fameuse légende urbaine de la dissert’ de philo avec pour question “c’est quoi le culot ?”, on aurait pu répondre : “Ce tweet”.

Ben Simmons

Certes, ses moves semblent tous dictés par Rich Paul, son agent (voir ci-dessous). Mais le petit Ben a 25 ans et est censé être capable de penser par lui-même et de se rendre compte que même si les Sixers, particulièrement Doc Rivers et Daryl Morey, ont été cons dans cette affaire, on ne refuse pas d’honorer un contrat pour ce motif. Et on invoque encore moins des soucis de santé mentale pile au moment où on apprend que cela permet d’éviter une suspension de salaire.

David Griffin

En voilà un qui aurait peut-être dû rester dans l’ombre et rester sur les lauriers obtenus grâce au titre avec les Cavs en 2016. David Griffin a voulu revenir dans le game et les choses avaient bien commencé en 2019 avec le gain du 1st pick et la Draft de Zion Williamson. Malheureusement, depuis, les choses se sont gâtées et il en est majoritairement responsable.

Entre la promesse foireuse à JJ Redick, qui lui a fait une pub désastreuse auprès des autres joueurs - on a pu le constater durant l’intersaison vu comment les Pels ont fait chou blanc - le choix des hommes (on aime bien Stan Van Gundy mais le pauvre était tellement has been…) la gestion de la blessure et de la convalescence de Zion, le manque d’efforts pour conserver Lonzo Ball, le vase est bien plein pour 2021…