Les besoins de chaque franchise NBA à l’approche de la deadline

Le marché des transferts NBA fermera ses portes ce jeudi. Dernière ligne droite pour les franchises qui veulent se renforcer ou dégraisser leur effectif.

Les besoins de chaque franchise NBA à l’approche de la deadline

Miami Heat

Victor Oladipo. Premiers à l’Est, les Floridiens ont déjà tous les atouts pour aller loin en playoffs cette saison. En supposant évidemment que l’équipe soit au complet. Ça inclut donc un potentiel retour d’Oladipo, blessé au genou après avoir disputé seulement quatre matches avec Miami la saison dernière. Un slasheur de plus ne serait pas de refus, à condition évidemment que son état de forme ne le limite pas de trop – notamment en défense – sur le terrain. Ça reste un très grand si.

Chicago Bulls

Un poste quatre pour amener du liant entre les différentes stars de l’effectif. Un rôle qui revenait initialement au sophomore Patrick Williams avant que ce dernier se déchire les ligaments du poignet en tout début de saison. Bonne nouvelle, il pourrait finalement faire son retour avant les playoffs.

Bulls : Une bonne nouvelle inespérée qui peut changer la donne

Mais avec les bons résultats de la franchise de l’Illinois, les dirigeants auront peut-être envie de faire « all in » en misant sur un ailier-fort confirmé comme Jerami Grant ou Harrison Barnes. Robert Covington, fraîchement acquis par les Clippers, est aussi une option.

Milwaukee Bucks

Comme beaucoup d’équipes favorites au titre, les Bucks disposent d’une marge de manœuvre très limitée à l’approche de la deadline. Mais ils pourraient partir à la pêche pour un meneur remplaçant ou un pivot. Dennis Schröder serait d’ailleurs sur les tablettes de la franchise du Wisconsin.

Cleveland Cavaliers

Ils avaient besoin d’un poste deux capable d’assumer du scoring et de la création derrière Darius Garland et ils ont anticipé la deadline en allant chercher Caris LeVert.

Caris LeVert débarque à Cleveland, Rubio aux Pacers

Philadelphia Sixers

Une deuxième star ? Ou alors peut-être que les Sixers auraient intérêt à se séparer de Ben Simmons pour récupérer plusieurs bons joueurs confirmés capables d’entourer Joel Embiid. Sauf qu’avec les rumeurs persistantes autour de James Harden, on comprend que la franchise préfère jouer la montre.

Toronto Raptors

Un pivot. Histoire de donner un peu de densité à la peinture et un peu de relief à un cinq majeur plutôt très performant. Les Raptors ont besoin de viande dans la raquette. Jacob Poeltl – un ancien de la maison – mais aussi Jusuf Nurkic, Myles Turner, Nicolas Claxton, Robert Williams et Jalen Smith sont perçus comme des cibles potentielles.

Brooklyn Nets

Une solution pour que Kyrie Irving puisse jouer les matches à domicile. Sinon, ça peut faire hurler, mais Kevin Durant entouré de Ben Simmons, Matisse Thybulle, Seth Curry, Patty Mills, LaMarcus Aldridge, Nicolas Claxton, Cam Thomas et Kyrie un match sur deux, ça joue aussi le titre.

Boston Celtics

Les Celtics ont besoin de vendre. Boston dispose de la huitième masse salariale la plus lourde de la ligue alors qu’il semble acquis que la franchise du Massachusetts ne jouera pas le titre cette saison. Même les playoffs ne sont pas une garantie à ce stade de la compétition. Alors autant dégraisser et revenir plus fort ensuite.

Charlotte Hornets

Un intérieur capable de solidifier la raquette et de se régaler sur les pick-and-roll avec LaMelo Ball. Myles Turner représente une excellente option mais il s’est blessé.

Atlanta Hawks

Ben Simmons. Les Hawks ont besoin d’un autre All-Star capable d’épauler Trae Young, de le décharger d’une partie de la création et d’assurer en défense. En revanche, la piste menant à l’Australien paraît impossible. Atlanta va devoir se débrouiller autrement en attendant que l’un des nombreux autres jeunes de l’effectif passe un cap.

Washington Wizards

Un pivot solide, là encore. Avec ou sans Bradley Beal, cette équipe aurait bien besoin d’un joueur pour verrouiller sa raquette.

New York Knicks

Réussir à se débarrasser des contrats de Kemba Walker et d’Evan Fournier. Voire même celui de Julius Randle, histoire de vraiment laisser la place aux jeunes. Les Knicks se sont vus trop beaux, trop vite. Il est temps de reconnaître les erreurs de la dernière intersaison en donnant les pleins pouvoirs à RJ Barrett.

Indiana Pacers

Un vrai bon choix de draft. Pour la première fois de son Histoire, les Pacers semblent déterminés à passer par la case reconstruction via la draft. Ce serait donc idéal qu’il puisse obtenir un ou deux premiers rounds en l’échange de Domantas Sabonis et/ou de Myles Turner.

Detroit Pistons

Des jeunes joueurs passés sous les radars susceptibles d’être relancés. Un peu comme le font les Grizzlies depuis trois ans. L’objectif étant d’associer de la matière à Cade Cunningham pour les années à venir.

Orlando Magic

Les retours de Markelle Fultz et de Jonathan Isaac. Franchement, pour l’instant, le Magic n’a pas vraiment besoin de grand-chose. Mais si les dirigeants arrivent à obtenir des assets en l’échange de Gary Harris et/ou Terrence Ross, alors banco.

Phoenix Suns

Un poste quatre, éventuellement. Mais à la condition qu’il puisse vraiment assumer un rôle de « 3 and D. » En fait, les Suns sont tellement bien équilibrés et complet que leur seul manière de vraiment progresser en cours de saison consiste à ajouter encore plus de profondeur. Par exemple un Eric Gordon qui viendrait prendre une vingtaine de minutes sur les ailes, etc.

Golden State Warriors

Pascal Siakam. Personne n’est prêt pour un cinq majeur qui inclut Draymond Green, Andrew Wiggins, Klay Thompson, Stephen Curry et le Camerounais. Ça défend, ça court, ça tire… c’est quasiment injouable en NBA. Mais pour aller chercher un joueur aussi fort, il faudrait sans doute se séparer de plusieurs pépites. Et avec son état de forme actuel, ce n’est pas garanti que les Raptors acceptent même en l’échange de Jonathan Kuminga et James Wiseman.

Surtout que les Warriors n’auront pas non plus envie de se séparer aussi tôt de jeunes joueurs prometteurs. Ils vont sans doute continuer à jouer sur les deux tableaux : développer des talents tout en essayant d’aller chercher un titre.

Memphis Grizzlies

Un ou deux vétérans confirmés capables de faire basculer l’équipe dans une autre dimension. Les Grizzlies ont un avantage de poids : ils peuvent absorber un gros contrat puisqu’ils disposent de la masse salariale la moins élevée de la NBA – Thunder mis à part. Ils peuvent faire venir un Al Horford ou un Marcus Smart sans trop de difficultés.

Sinon, pour éviter de perdre en flexibilité sur le moyen terme, Memphis peut toujours cibler des joueurs confirmés dont les (gros) contrats expirent à la fin de la saison : des Goran Dragic, Gary Harris, etc.

Utah Jazz

De la défense sur les ailes. Rudy Gobert ne peut pas juste constamment rattraper les erreurs de ses partenaires. Surtout qu’en playoffs, ça se paye cash. Le Jazz a besoin d’un vrai « 3 and D » de qualité, encore plus après la blessure de Joe Ingles.

Dallas Mavericks

Du talent autour de Luka Doncic. Sur plusieurs postes d’ailleurs. Un pivot à même de protéger le cercle et de finir des picks-and-roll serait l’idéal. Mais aussi d’autres playmakers-slasheurs pour éviter que le Slovène s’essouffle à force de jouer toutes les possessions. Les Mavericks tournent régulièrement dans les rumeurs depuis plusieurs semaines et sont connectés notamment à CJ McCollum, Goran Dragic, Myles Turner ou n’importe quel autre bon joueur susceptible d’être échangé.

Denver Nuggets

Tant que Jamal Murray sera indisponible, les Nuggets auront besoin d’un meneur. Mais si possible un joueur capable de se décaler au poste deux pour justement évoluer avec le Canadien à son retour. Un combo guard de qualité pour aider Nikola Jokic et surprendre du monde en playoffs. Une denrée rare en NBA.

Minnesota Timberwolves

De la défense sur les ailes. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si la franchise chercherait à recruter Marcus Smart. Les Wolves sont enfin en position de retrouver les playoffs et il est compréhensible qu’ils essayent de mettre toutes les chances de leur côté.

Los Angeles Clippers

Kawhi Leonard et Paul George. C’est con mais c’est aussi simple que ça. Il se murmure que les Clippers aimeraient trouver un vrai meneur pour épauler les deux stars. Ils n’en ont même pas besoin. Leonard et George ont de toute façon les ballons entre les mains. Cette équipe, comme elle est construite aujourd’hui, peut vraiment aller chercher le trophée si elle est au complet.

L’ambition des Clippers à l’approche de la deadline

Los Angeles Lakers

Des joueurs au profil « small ball. » Donc des ailiers mobiles, polyvalents, bons en défense et adroits à trois-points. Avec un accent particulier mis sur la défense. Les Lakers ont voulu jouer avec un cinq de grande taille pour finalement réaliser à la mi-saison qu’ils fonctionnaient mieux avec Anthony Davis voire même LeBron James en pivot. Du coup, ils doivent refaçonner l’effectif. Mais sans aucune marge, ça s’annonce compliqué.

New Orleans Pelicans

Zion Williamson. Il n’y aura pas une recrue plus importante que lui. Mais ça sent la saison blanche quand même.

Portland Trail Blazers

Continuer à dégraisser et à préparer l’avenir. Mais l’avenir AVEC Damian Lillard. Autrement dit, le but n’est pas non plus de récupérer que des jeunes. Avec Anfernee Simons et Nassir Little, les Blazers ont déjà deux talents prometteurs intéressants. L’idée, c’est de désengorger un effectif bien trop coûteux pour des résultats décevants afin d’être enfin flexible sur le marché l’été prochain.

Il faut anticiper l’intersaison. Cibler des joueurs capables de fonctionner dans le prochain système mis en place. Lillard et Simons dans le backcourt, Little en poste trois/quatre. Et quoi autour ? Début de réponse jeudi.

San Antonio Spurs

Des assets pour le futur. Les Spurs seront sans doute plus vendeurs qu’acheteurs.

Sacramento Kings

Soupirs. Peut-être que les Kings ont surtout besoin de comprendre que cet effectif n’ira nulle part. Et que le joueur de demain, à Sacramento, c’est Tyrese Haliburton. Alors autant balancer tout le reste et reconstruire une fois de plus par la draft. Avec un peu de chance, ça ira mieux dans trois ans.

Oklahoma City Thunder

Est-ce que le Thunder n’aurait pas intérêt à essayer d’aller chercher un bon joueur pas trop vieux mais tout de même confirmé ? Histoire de commencer à préparer le terrain pour la saison prochaine. Parce que reconstruire pendant dix ans, ça ne sert à rien, sauf à Minnesota et Sacramento.

Houston Rockets

Un meneur, par pitié.