Dans la liste des joueurs dont on aurait aimé qu'ils puissent voyager dans le temps pour être un peu moins "trop en avance sur leur époque pour leur propre bien", Pete Maravich arrive en tête. La trajectoire de "Pistol Pete" et sa fin tragique ne l'ont pas aidé à rester autant dans les mémoires que ce que son talent lui permettait.
Le virtuose qu'était Pete Maravich est encore souvent évoqué avec passion par certains de ses contemporains, mais on ne se rend sans doute toujours pas assez compte à quel point l'ancien joueur du Jazz et des Hawks était fort.
Dans la vidéo qui suit, Bill Walton, qui n'est quand même pas le dernier des idiots et des incultes en matière de basket, fait l'éloge de Maravich. Surtout, il évoque ce qui lui a raconté l’ancien coach de LSU, Dale Brown, qui a coaché Pistol Pete à la fac.
Pete Maravich, un virtuose né trop tôt et parti trop vite
Brown a calculé ce qu’auraient donné ses stats s’il y avait eu la ligne à trois-points. Pour rappel, le meilleur scoreur de l’histoire de la NCAA tournait à 44,2 pts de moyenne sur trois ans (à l’époque, les première année jouaient un autre championnat).
On ne sait pas si vous êtes prêts, mais Brown a calculé que Pete Maravich aurait tourné à 13 paniers à trois-points par match… Ce qui signifie autant de points de moyenne en plus. Total qui n’a strictement aucun sens (si tant est que sa moyenne réelle en ait un) : 57 points par match sur trois ans.
Complètement invraisemblable. Il y avait les stats, qui auraient pu être folles à une autre époque, mais aussi sa technique, qui ne l'aurait pas rendu ridicule s'il jouait aujourd'hui au milieu des artistes du moment.