Minnesota Timberwolves
L’œil dans le rétroviseur
2024-2025 : 49 victoires, 33 défaites, éliminés en finales de Conférence par le Oklahoma City Thunder (1-4).
Oups, they did it again. Les Minnesota Timberwolves sont retournés en finales de Conférence. Une performance qui a surpris du monde, nous les premiers, alors qu’elle est finalement logique. Mais comment penser que cette équipe ferait aussi bien après s’être séparée de son deuxième meilleur scoreur, Karl-Anthony Towns, quelques semaines seulement avant le coup d’envoi de la saison ? Un move qui ne reflétait même pas une logique mais qui résultait de la volonté des propriétaires de faire des économies.
Julius Randle et Donte DiVincenzo sont arrivés en provenance de New York et tous les deux ont contribué à la nouvelle très belle saison des Minnesota Timberwolves. Bien que sixièmes à l’Ouest, les joueurs de Chris Finch ont étouffé les Lakers de Luka Doncic et LeBron James puis les Warriors d’un Stephen Curry blessé pour se hisser à nouveau au dernier tour de leur Conférence. Là, ils n’ont pas fait le poids contre le Thunder. La preuve qu’il reste encore une marche à gravir, un cap qui paraît encore trop grand pour Minnesota pour l’instant.
Qu’est-ce qui a changé depuis ?
Toujours dans une logique d’économie, la franchise a laissé filer Nickeil Alexander-Walker, l’un des hommes clés de la rotation, sans avoir forcément chercher à le remplacer sur le marché. Les dirigeants font confiance aux jeunes, notamment Terrence Shannon, rookie qui s’est montré à son avantage par moments, même en playoffs, l’an passé. Rob Dillingham, le huitième choix de la draft 2024, est amené à avoir plus de responsabilités pour compenser le déclin progressif d’un Mike Conley de plus en plus usé. Joan Beringer fait partie de ce noyau dur du futur.
Mais les Timberwolves n’ont pas vraiment recruté. Ils ont conservé d’autres cadres. Les Naz Reid, Julius Randle, etc. Bien que cités comme un point de chute potentiel pour Kevin Durant, ils n’ont pas dégainé. Du coup, cette équipe sera sans doute encore dangereuse, parce que talentueuse, très physique et bien coachée.
La rotation serrée :
Guards : Mike Conley, Anthony Edwards, Rob Dillingham
Forwards : Donte DiVincenzo, Jaden McDaniels, Terrence Shannon, Julius Randle
Bigs : Rudy Gobert, Naz Reid, Joan Beringer
Le joueur à suivre : Jaden McDaniels
Le succès des Wolves passera par de la progression interne tant que Tim Connelly n’aura pas trouvé un deuxième All-Star capable d’épauler régulièrement Anthony Edwards. Jaden McDaniels ne cesse de grandir, justement. Déjà l’un des meilleurs défenseurs de la ligue, l’ailier de 25 ans a haussé sa production offensive lors des derniers playoffs, bouclés avec quasiment 15 points par match sur l’ensemble des 3 séries. Avec même 51% aux tirs et 38% à trois-points.
McDaniels commence parfois à se créer son propre tir et il est une menace intéressante en transition et dans les corners. S’il ajoute petit à petit d’autres éléments à son jeu, le potentiel de Minnesota devient tout autre.
Alors, cette grande question : qu’est-ce qu’il manque aux Minnesota Timberwolves ?
Une autre star capable de créer pour elle-même et pour les autres autour d’Anthony Edwards. Julius Randle met ses 20-25 points et ses isolations sont précieuses. Mais ça n’a pas empêché Chris Finch de se passer de ses services dans certaines fins de match serrées, preuve qu’il y a bien un problème quelque part. Avec un effectif plus jeune, les Timberwolves devraient légèrement redescendre dans la hiérarchie à l’Ouest cette saison. Mais bon, on disait déjà ça l’an dernier…
L’objectif réaliste : Gagner une série de playoffs
Tier NBA : Premier tour de playoffs et plus si affinités

