Ricky Rubio : « sur le terrain je n’ai peur de rien »

Le meneur des Wolves livre ses impressions après 3 mois en NBA.

Ricky Rubio : « sur le terrain je n’ai peur de rien »
Ricky Rubio a rejoint la NBA il y a 3 mois. Nos confrères du quotidien espagnol El Pais ont fait le point avec le meneur des Wolves et de l’équipe d’Espagne sur son intégration réussie dans la ligue Nord-Américaine. Rubio, confiant et lucide, évoque nombre de sujets, à commencer par sa présence au All Star Game et sa participation au Rising Stars Challenge :
« C’était exaucer un rêve que de connaître Shaquille, l’Amiral Robinson, Mullin, des joueurs qui ont marqué leur époque. Etre aux côtés de Steve Nash… Ca a été sympa et impressionnant. Qu’un joueur comme O’Neal puisse connaître un jeune Espagnol et qu’il me dise de jouer comme j’en ai l’habitude, c’est très flatteur. »
Son adaptation au jeu NBA :
« Plutôt bonne, surtout dans le jeu collectif. On lutte pour la victoire à chaque match. Il y a très peu de matches qu’on a réussi à gagner avec beaucoup d’avance. Et dans presque tous ceux qu’on a perdu, on a été dedans jusqu’au bout, avec des possibilités de revenir, jusqu’à la fin. Ma grande préoccupation, ou mon grand doute, était de savoir si je serai capable de tenir le rythme de la NBA, avec autant de matches et de déplacements. Pour le moment, et je touche du bois, je l’assimile bien. »
Son rôle au sein des Wolves :
« Je devais gagner du temps de jeu et le respect de tous. J’ai su en tirer parti. J’ai été soumis à une grande pression, mais sur le terrain je n’ai peur de rien. Quand ça t’arrive, si tu parviens à surmonter ça, tu en sors renforcé. C’est sûr qu’au début je n’étais pas titulaire, mais j’étais content parce que, au final, je jouais les minutes décisives, les fins de matches. »
Le niveau NBA :
« Bon, en Europe aussi il y a un gros niveau. Surtout si tu es dans une équipe qui joue l’Euroleague. Quelques joueurs, ici, sont très forts physiquement. Par exemple, Derrick Rose es une version plus rapide de McCalebb et c’est très difficile de l’arrêter. C’est impressionnant aussi de voir la puissance physique de quelques intérieurs, comme la paire des Clippers, Blake Griffin et DeAndre Jordan. »
Le showtime :
« En Europe aussi je jouais avec ce style. C’est vrai qu’ici les coéquipiers, sont, en général, plus athlétiques. Et puis ici, ils aiment plus mettre en avant ce genre d’actions rapides et spectaculaires et c’est pour ça que mon style est plus remarqué. »
Sa progression au shoot
« Pendant l’été j’ai travaillé très fort cet aspect de mon jeu. J’ai plus d’assurance et je suis déterminé à shooter, que mes tirs rentrent ou non. Ce qu’il ne se passera pas, en tout cas j’espère, c’est que je perde confiance en mon shoot et en moi-même. »