Rookie Race Vol.1 : Mobley et Barnes démarrent fort, qui pour les stopper ?

La lutte pour le titre de Rookie of the Year 2022 est joliment lancée. Après un mois de NBA, voici notre état des lieux.

Rookie Race Vol.1 : Mobley et Barnes démarrent fort, qui pour les stopper ?

Les déceptions

Jalen Suggs (Orlando Magic)

En termes de production, il y a eu bien pire que Suggs, qui tourne en gros à 11 points, 3 passes et 3 rebonds en 28 minutes. On le pensait simplement un peu plus prêt à être le patron d'une attaque et un peu plus adroit (32% en global et 23% à 3 points). La présence du vorace Cole Anthony, en pleine bourre cette saison, lui met peut-être quelques bâtons dans les roues, mais on ne s'inquiète pas pour lui outre-mesure. Suggs accumule les minutes et l'expérience. Le reste viendra sans doute progressivement.

Ziaire Williams (Memphis Grizzlies)

Défensivement, c'est dur. Offensivement, c'est frustre. Ziaire joue quand même 18 minutes par match avec Memphis, mais a du mal à se mettre en lumière positivement. On parle encore une fois d'un joueur très jeune avec une faible expérience du haut niveau et le potentiel est là. On aurait simplement aimé le voir démarrer avec d'autres pourcentages (32% en global, 28% à 3 pts).

James Bouknight (Charlotte Hornets)

Les Hornets tournent très bien et James Borrego n'a pas pour projet, pour le moment, d'utiliser les qualités de scoreur de Bouknight, apparu 8 minutes en tout et pour tout depuis le début de la saison, sans rentrer aucun de ses 5 shoots.

Le top 5

5- Josh Giddey (Oklahoma City Thunder)

Josh Giddey est très agréable à voir jouer et son entente avec Shai Gilgeous-Alexander, aussi pénalisante soit-elle pour l'évolution de Théo Maledon (malheureusement parti en G-League), est très intéressante. Un peu moins adroit ces derniers jours, l'Australien n'en reste pas moins toujours très actif et productif.

Avec 9.4 points, presque 7 rebonds et 6 passes de moyenne, Giddey a prouvé qu'il était capable d'être influent dans plusieurs registres, dans le moule des meneurs de grande taille qui débarquent de plus en plus dans le monde pro. La qualité de certaines passes qu'il lâche depuis le début de la saison est assez sidérante. Il ne donne pas l'impression de débarquer d'un championnat étranger et sa bonne acclimatation à la NBA est une nouvelle preuve - après LaMelo Ball, notamment que la ligue australienne est très formatrice.