Le combat de trois stars NBA pour sortir un prisonnier du couloir de la mort
Russell Westbrook, Blake Griffin et Trae Young se battent pour faire sortir Julius Jones, incarcéré selon eux à tort, du couloir de la mort en Oklahoma.
"Je vous contacte aujourd'hui parce que je pense que le système judiciaire s'apprête à faire une grave erreur, loin des valeurs de l'Oklahoma que je connais et adore.
Depuis que je me suis intéressé au cas de Julius Jones, il m'apparaît évident que sa condamnation est entachée de graves erreurs de procédure. Alors que de plus en plus de détails sont mis en lulière aujourd'hui, je joins ma voix à celles de nombreux autres pour exprimer ma tristesse et mon inquiétude.
Les avocats de Julius Jones manquaient à l'époque de ressources, d'expertise et de motivation pour se battre pour la vie de leur client. Ni Julius, ni aucun membre de sa famille n'ont été appelés à la barre pour témoigner de l'alibi de l'accusé au moment du crime. Ses avocats ont omis de présenter une photo de Julius, complètement en contradiction avec le témoignage oculaire qui l'a incriminé. De plus, ils n'ont pas correctement interrogé l'autre prévenu, qui s'est pourtant vanté ensuite en prison d'avoir piégé Julius.
Je suis aussi préoccupé par le racisme qui s'est manifesté dans ce dossier. Un membre du jury aurait utilisé le mot 'nègre' au sujet de Julius pendant le procès, mais n'a pas été démis de ses fonctions.
Durant mon enfance, j'ai eu de nombreuses occasions de prendre la mauvaise décision. Mais grâce à mes parents et à Dieu, je n'ai jamais suivi les mauvaises personnes. Comme d'autres jeunes personnes, Julius Jones n'a pas toujours fait les bons choix. Son erreur a été de devenir ami avec le co-prévenu. Sa vie en a été altérée à jamais.
Je vous demande humblement de reconsidérer la peine de Julius Jones et de lui accorder la grâce".
On ne peut qu'espérer que cette implication va aider à faire pencher la balance dans le sens d'une annulation de la peine de mort. Il s'agit souvent de combats longs et âpres. Maya Moore a eu besoin de deux ans pour simplement pousser la commission à réexaminer le cas de Jonathan Irons.