Tom Thibodeau, la victoire des Bulls est aussi la sienne

Tom Thibodeau et ses joueurs ont réussi un superbe exploit sur le parquet de Brooklyn. Le coach de Chicago est de la race des grands.

Tom Thibodeau, la victoire des Bulls est aussi la sienne
"Un jour, Tom Thibodeau aura une équipe en bonne santé et gagnera le titre". La formule est piquée à Mike Greenberg d'ESPN, mais elle résume ce que beaucoup de fans des Bulls ont dû se dire après la victoire de leur équipe dans le game 7 contre Brooklyn. Avec une équipe décimée, l'ancien coach défensif de Boston a fait des merveilles en tirant le meilleur de son roster. Sa force depuis son arrivée sur le banc de Windy City : être parvenu à tatouer ses principes de jeu et sa mentalité sur ses joueurs. Bien aidé par la forme exceptionnelle de Derrick Rose lors de sa première saison, "Thibs" n'a cette fois pas eu besoin de son leader offensif pour "outcoacher" PJ Carlesimo. Sa décision de faire défendre Jimmy Butler sur  Deron Williams, on fire en début de match, a ralenti le meneur des Nets. Ses temps morts pris à des moments-clés pour placer des sytèmes efficaces ont eux aussi payé et contribué à donner une avance confortable à son équipe. Une frénésie défensive incroyable, une débauche d'énergie collective non moins admirable, ces Bulls sont clairement estampillés Tom Thibodeau. Mais alors que tout le monde semble logiquement considérer cette victoire comme un petit miracle et s'attend à prendre le bouillon contre le Heat, le coach de l'année 2011 a une vision un peu différente de la situation. "Nous ne sommes pas satisfaits parce que nous sentons qu'il y a encore beaucoup à accomplir. Cette équipe a la conviction qu'elle peut gagner tous les soirs. On a commencé la saison en sachant qu'on passerait par tout un tas de trucs et il faut avoir la persévérance pour y résister. Perdre nos gars, ne pas avoir l'avantage du terrain, ça fait partie de ces petits trucs", a expliqué Tom Thibodeau. C'est qu'on en viendrait presque à croire que Chicago est capable d'inquiéter Miami par la seule grâce d'un homme qui a mis 21 ans à se voir confier un banc en NBA. Avec la réussite que l'on connait désormais et qui doit chaque jour  rendre le board des Bulls un peu plus fiers de leur pari.