Tim Duncan, la promesse qui a permis aux Spurs de le drafter

Alors qu’il pouvait débarquer en NBA dès 1995, Tim Duncan est allé au bout de son cursus universitaire pour respecter sa parole.

Tim Duncan, la promesse qui a permis aux Spurs de le drafter
Une carrière tient parfois à peu de choses. Quelques détails. Des coups du sort. Le destin, diront certains. Sans l’ouragan Hugo, qui a frappé les Iles Vierges en 1989, Tim Duncan ne se serait peut-être jamais mis au basket. Le natif de Sainte-Croix se voyait nageur olympique. Mais la destruction de la piscine locale par la catastrophe naturelle, et donc l’obligation de s’entraîner dans l’océan, où il craignait les requins, l’a poussé à changer de sport. Et ainsi à essayer la balle orange. Un an après, en 1990, sa mère mourrait d’un cancer du sein. C’est à l’hôpital que son fils lui a fait une promesse : celle d’obtenir son diplôme à l’université. Et cet engagement a eu une grande influence sur la suite de son parcours. Aujourd’hui, Duncan est considéré comme l’un des meilleurs joueurs de l’Histoire de la NBA. Le visage emblématique des San Antonio Spurs. Son unique franchise. Celle dont il a défendu les couleurs de 1997 à 2016, décrochant au passage deux trophées de MVP et cinq bagues de champion. [caption id="attachment_544738" align="alignnone" width="1155"] Tim Duncan à la fac.[/caption] Mais il s’en est fallu de peu pour que le géant commence sa carrière ailleurs. Déjà parce que le hasard de la loterie a permis à San Antonio de récupérer le premier choix alors que Boston avait volontairement sabordé sa saison (15 victoires en 97) dans l’espoir de le piocher. Mais surtout parce que Tim Duncan pouvait débouler en NBA deux ans plus tôt ! L'Histoire de Tim Duncan En 1995, il était déjà perçu comme l’un des cinq meilleurs prospects du pays. Le légendaire Jerry West le voyait même comme un potentiel numéro un de draft. N’importe quel joueur aurait répondu à l’appel des professionnels avec une telle cote. Mais pas Duncan. Malgré les millions qui lui tendaient les bras, le jeune homme est allé au bout de son cursus universitaire à Wake Forest. Pour obtenir son diplôme en psychologie. Et ainsi tenir la promesse qu’il avait faite à sa mère. Joe Smith, Antonio McDyess, Jerry Stackhouse, Rasheed Wallace et Kevin Garnett étaient les cinq premiers choix de la draft en 1995. Tim Duncan aurait clairement pu s’inclure dans ce quintet de tête. Il pouvait ainsi débuté aux Warriors, aux Clippers ou aux Sixers. Et sa carrière aurait probablement été complètement différente. C’était le destin.