Les observateurs et les fans s'interrogeaient sur l'état de forme de Tony Parker, touché à la jambe lors du Game 3. Le joueur a répété à plusieurs reprises qu'il "était prêt à y aller", quelques heures avant la rencontre. Oui, TP était prêt, il n'y a pas de doute. Il a suffi de quelques instants, 35 secondes précisément, pour que le meneur de jeu des San Antonio Spurs rassure son monde. Après un drive, il trouvait la mire à mi-distance pour inscrire le premier panier du match. D'autres suivront. Déchaîné, Tony Parker n'a pas cessé d'harceler la défense du Miami Heat en multipliant les pénétrations conclues près du cercle, en flotteur ou lors de mouvements acrobatiques dont il a le secret. Altruiste, il a également fait jouer ses coéquipiers et tenait assurément la baraque côté texan.
Tony Parker rejoignait donc les vestiaires avec 15 points et 6 passes, égalité au tableau d'affichage. Mais le Miami Heat en avait décidé autrement. Les champions en titres ont resserré la défense sur le meneur de jeu français, baromètre des Spurs. S'il ne semblait pas trop diminué, TP a été mis en grande difficulté par les joueurs d'Erik Spoelstra :
"Ils ont fait un super travail sur lui", reconnaissait Gregg Popovich après la rencontre. "Ils ont multiplié les prises à deux et l'ont empêché d'avoir les ballons pour obliger les autres à jouer."
Si les Spurs s'appuient sur un collectif parfaitement huilé, Tony Parker reste le maître à jouer de l'équipe. Lorsqu'il ne peut pas mettre en place le jeu offensif texan, toute l'organisation en pâtit. Du coup, Gary Neal et Danny Green, impériaux lors du match précédent, se sont montrés bien plus discrets (23 points à eux deux).
TP n'inscrira pas le moindre point en deuxième période et terminera la rencontre avec 15 points et 9 passes à 7/16 aux tirs. Pendant ce temps, un duo composé de LeBron James et Dwyane Wade a fait le show...
La première mi-temps de Tony Parker
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Via NBA
Par Antoine Pimmel | Publié | 