« Trey a été incroyable », a salué son coach, Willie Green, après la rencontre. « C’est un créateur de tir et il réalise une année incroyable. Je suis extrêmement fier de lui. »
Trey Murphy III, l’année de la révélation
Cette saison, il y a en fait assez peu de matches que le 17e choix de la draft 2021 n’a pas commencés. Le total s’élève pour le moment à 14. Pour sa deuxième année en NBA, il a clairement pris une nouvelle dimension, passant notamment de 13,9 à 29,7 minutes de moyenne. Ce gain de confiance est la conséquence logique de sa progression dans tous les domaines du jeu. Murphy est le parfait archétype de 3-and-D, rôle dans lequel il excelle. Lorsque l’équipe est au complet, il est plus ou moins relégué en bout de chaîne. 97 % de ses tirs à trois points, sa spécialité, lui sont directement servis par un coéquipier d’après Cleaning the Glass. À près de 40 % de réussite à l’extérieur cette saison, l’ailier est létal dans ce domaine. D’autant plus que le sniper n’hésite pas à déclencher à quelques mètres de la ligne. Sa superbe portée élargit le terrain et inquiète les défenses. Défensivement, ses 2,06 m de haut et son envergure de 2,13 m de large s’avèrent très gênants pour ses adversaires.« Je veux simplement qu’il déclenche derrière l’arc. S’il est ouvert, qu’il reçoit la balle et qu’il a ne serait-ce qu’un minimum d’espace, il doit être prêt à dégainer », expliquait l’entraîneur des Pelicans avant le début de la saison.Mais Trey Murphy III est plus qu’un 3 et un D. Il l’a d’ailleurs montré à tous au Slam Dunk Contest, dans lequel il a été le seul joueur NBA au niveau — mais tout de même en dessous de Mac McClung. Il fait notamment parler cet athlétisme lorsqu’il drive vers le panier, ce qu’il réussit plutôt bien quand il a l’occasion de punir les closes out. Cette dimension physique, en prenant en compte sa taille, lui permet de s’imposer de temps à autre au rebond pour placer un putback. Et cela va de soi, avec toutes ces qualités et une certaine rapidité, Murphy est également très impactant en transition. Beaucoup de choses qu’il n’était pas en mesure de faire ou de montrer l’année dernière, dans un rôle inférieur, et qui caractérisent sa belle progression. Les Pelicans à l’épreuve des absences de Zion Williamson et Brandon Ingram
