Label Kylian Mbappé du mec du pivot gang qui se plaint : Anthony Davis

Anthony Davis et Kylian Mbappé, même combat ? La comparaison n'est pas si folle, on vous explique tout de suite pourquoi.

Label Kylian Mbappé du mec du pivot gang qui se plaint : Anthony Davis

#pivotgang. Kylian Mbappé et Anthony Davis ont un point commun et ce n’est pas juste leur fascination pour LeBron James. Les deux prodiges se retrouvent basculés sur un poste qu’ils n’apprécient pas. Et ils tiennent à le rappeler publiquement. L’avant-centre du PSG profitant du match France - Autriche pour faire remarquer qu’il s’amusait un peu plus en équipe de France, avec la possibilité de tourner autour d’Olivier Giroud alors qu’il évolue dans l’axe en club. Le basketteur américain est moins pleurnichard que le champion du monde sur ce coup mais il sait aussi répéter à qui veut l’entendre qu’elle est sa vraie position.

« Je fais confiance à la décision du coach. Je suis sûr qu’il sait qu’AD [depuis quand il parle de lui à la troisième personne ?????????] veut jouer en quatre. Donc il sait ce que j’en pense. Mais au final, ce que je veux, c’est gagner. Donc si ça veut dire jouer cinq, je le ferai. »

Le groupe vit bien. Davis sort la même déclaration année après année. Et saison après saison, ses coaches l’écoutent avant de finalement le replacer en « pivot. » (Ce qui est un faux débat puisque, dans les faits, en attaque, il reste le même joueur qui étire les lignes et attaque face au panier).

C’est là la différence avec Kylian Mbappé. Le Parisien comprend finalement mieux son sport. Pour le coup, ses qualités ne sont pas pleinement exploitées quand il est aligné en pointe. Ça reste un joueur véloce qui créé des différences énormes quand il peut avaler des espaces et provoquer balle au pied.

Alors qu’Anthony Davis veut évoluer à un poste où il est bon, bien sûr, mais qui gâche le potentiel de son équipe. Les Los Angeles Lakers ont essayé de mettre Damian Jones à ses côtés, histoire d’avoir un cinq traditionnel pour encaisser les chocs et se coltiner le sale boulot dans la raquette. Darvin Ham a vite, vite, vite, vite compris que ça ne marcherait pas. Il a déjà changé ses titulaires, avec désormais un groupe plus mobile. C’est la clé pour la franchise hollywoodienne. Ça l’a toujours été, même l’année du titre. Après, si ça ne lui va pas, AD peut toujours demander son transfert à Madrid en janvier.