Tyronn Lue insinue que Boston rend la série plus que physique, les C’s s’en cognent

L'intensité physique est montée d'un cran dans le Game 2 et à ce jeu-là les Boston Celtics se sont montrés les plus forts.

Tyronn Lue insinue que Boston rend la série plus que physique, les C’s s’en cognent
Menés 2-0 par les Boston Celtics, les Cleveland Cavaliers cherchent des solutions mais aussi des explications. Pour Tyronn Lue, l’une des raisons de la défaite des siens cette nuit est que les C’s ont été plus physiques :

« Nous devons être plus durs », analysait Tyronn Lue en conférence de presse. « Je pense qu’ils jouent plus dur. On le voit, ils sont physiques. »

https://twitter.com/NBATV/status/996590954462175234 Le coach des Cavs précisait ensuite sa pensée avec une expression difficilement traduisible littéralement : « They are gooning the game up. Et nous devons faire pareil ». Goon peut désigner plusieurs choses, comme un gorille au sens d’homme de main, ou encore un casseur. Un goon quad était aux Etats-Unis un groupe de criminels ou de mercenaires utilisé pour des actions violentes (intimidations, agressions, …) soit par les syndicats de travailleurs, soit par les anti-syndicalistes. Goon Squad est d’ailleurs un des premiers groupes de hooligans d’Arsenal dans les années 1970 (ce qui explique que les fans d’Arsenal soient surnommés les Gooners, jeu de mots entre goon et Gunners). Bref tout ça pour dire que l’expression sous-entend que les Boston Celtics ont été à la limite de ce qui est faisable et l’ont parfois franchi. Une « accusation » qui n’a pas l’air de les perturber :

« Je ne sais même pas quoi y répondre. Que je suis d’accord, j’imagine », réagissait Jaylen Brown.

Marcus Morris pensait même que le terme est plutôt bien choisi :

« Gooning ? C’est un bon mot. Shit, nous faisons ce qui doit être fait. Quoi qu’il en coûte, chaque joueur, du 1er au 15ème, nous faisons ce qui doit être fait. Vous appelez ça comme vous voulez. On essaie juste de gagner. »

Rien de plus que le basket de cette institution qu’est la maison Celtics :

« Nous jouons juste dur », résume Al Horford. « On entre sur le terrain et on se bat. C’est du Celtics basketball. Nous jouons dur, nous nous aidons les uns les autres, et c’est tout. »