Après un début de saison tonitruant, Victor Wembanyama traverse ses premières soirées plus calmes. Mercredi, lors de la défaite des Spurs face aux Lakers (118-116), le Français a terminé avec 19 points et 8 rebonds, avant d’être exclu pour six fautes à 1’39 de la fin. Quelques jours plus tôt, il n’avait inscrit que 9 points contre Phoenix - une première depuis longtemps.
Pas d’inquiétude, mais le jeu va plus vite selon Victor Wembanyama
Interrogé après la rencontre, Wembanyama a reconnu une période d’adaptation face à la réaction défensive des adversaires.
« Il n’y a pas d’inquiétude vraiment. C’est juste essayer de comprendre ce qu’il faut faire de mieux. Il y a des choses évidentes qu’on peut corriger tout de suite. Mais en ce moment, j’ai l’impression que le jeu va plus vite, d’une certaine manière », a-t-il expliqué.
Selon lui, la progression du collectif a entraîné une évolution du regard porté sur San Antonio :
« À mesure qu’on devient meilleurs, individuellement et collectivement, les adversaires montent aussi d’un cran défensivement. Et ça me donne l’impression d’une certaine manière que le jeu paraît plus rapide. On va s’y adapter, évidemment. Reste à voir à quelle vitesse. »
La solution viendra avec la pratique
Victor Wembanyama a ensuite détaillé ce qu’il observe sur le terrain depuis quelques matches.
« Sans trop rentrer dans les détails, la rapidité à laquelle les prises à deux arrivent est bien plus élevée qu’avant. Les équipes sont très préparées, avec de bons plans défensifs quand elles nous affrontent », a-t-il noté.
Le phénomène de 21 ans sait qu’il n’existe pas de raccourci pour répondre à ce type d’ajustements.
« On s’y prépare, mais au final, on a besoin de se confronter à ce type de défense sur le terrain. Je ne pense pas que ce soit une chose à laquelle on peut s’adapter juste comme ça. Mais ça va nous rendre bien meilleurs très rapidement.
C’est dur, car il n’y a pas vraiment d’entraînement pour ça. Il faut passer du temps sur le terrain, affronter ce genre de défenses pour apprendre à les lire. On peut regarder des vidéos, s’entraîner, en parler… mais au final, tout dépend de l’effort individuel de chacun sur le terrain. »
Malgré deux matches en dessous de ses standards, Wembanyama affiche encore 25,6 points, 12,9 rebonds et 4,1 contres de moyenne depuis le début de saison. Confiant, il voit dans cette période une étape naturelle de son développement.
« Parfois, il faut juste prendre du recul, regarder le chemin parcouru et anticiper ce qui vient. On va trouver des solutions. C’est comme dans la vie : il faut répondre aux défis. On va le faire. »

