"Le poids viendra avec le temps, vous savez, mais mettre l’accent mis sur le poids, c’est une erreur. J’en suis sûr à 100%. Si vous mettez trop de poids trop rapidement sur le corps de Victor, cela ne va pas durer. C’est sûr. Il sera sujet à des blessures", explique son deuxième agent, Bouna Ndiaye.Victor Wembanyama brille en Leaders Cup, mais s’incline face à l’Asvel de Nando de Colo Holger Geschwindner, le légendaire coach de tir de Dirk Nowitzki, est d’ailleurs plutôt de cet avis. Le Français porte donc une grande attention à son alimentation, avec cinq repas par jour pour s’assurer de garder la masse musculaire propice, sans trop s’épaissir. "Je ne me vois pas devenir un gars très, très costaud", se projette-t-il ainsi. Puisque les blessures sont un objet de craintes constant concernant Victor Wembanyama, tout est mis en place pour éviter le moindre pépin. Par exemple, il est souvent parmi les premiers sur le terrain pour sa longue routine d’avant match qui permet de limiter les risques. Guillaume Alquier et lui se concentrent notamment sur son pied, une zone du corps qui pose fréquemment problème pour les big men.
"Nous avons une expérience incroyable sur la manière d’éviter les blessures de fatigue, comment les éviter avec ces longs pieds. C’est une chose sur laquelle vous devez travailler. Nous avons mis en place un programme spécial pour Victor, sur ses pieds, ces trois dernières années", confirme Ndiaye.Tout ce processus passe avant tout par l’entraînement. Le prospect apprend, depuis ses 15 ans, à retomber sur ses appuis de manière à limiter la casse. Mettre un terme à sa saison pour le préserver n’a cependant jamais été une option.
"Si Victor ne joue pas au basket, il ne va pas être heureux. Ce qui le rend heureux, c’est de pratiquer ce sport. Ce n’est pas une question d’argent, il va gagner de l’argent. Il veut jouer", explique ainsi Medjana.Aujourd’hui, la place de premier choix de draft de Victor Wembanyama est presque assurée. Certains restent toutefois dubitatifs sur sa capacité à contenir les pivots physiques de la NBA. Il faudra attendre le début de la saison prochaine, peut-être même plus, pour savoir si tous ces efforts seront payants. Victor Wembanyama en U11 à 9 ans, ça donnait ça
