Après l’exploit des San Antonio Spurs face au Oklahoma City Thunder en demi-finale de la NBA Cup, le mot « rivalité » a rapidement émergé autour des deux équipes. Une idée discutée par Shai Gilgeous-Alexander lui-même. Mais Victor Wembanyama a tenu à calmer le jeu, estimant que San Antonio n’était pas encore au niveau pour parler d’un véritable duel installé.
« Je pense qu’on n’y est pas encore vraiment », a expliqué le Français. « C’est un bon signe que les gens imaginent que c’est possible, mais aujourd’hui, je ne crois pas que qui que ce soit puisse dire qu’il a une rivalité avec eux. Ils sont dans leur propre catégorie. »
La sortie de Wembanyama intervient pourtant après un succès retentissant des Spurs, vainqueurs 111-109 du Thunder en demi-finale de la NBA Cup, infligeant à OKC seulement sa deuxième défaite de la saison après un départ historique. Un résultat qui a renforcé l’idée que San Antonio pouvait déjà regarder droit dans les yeux le champion en titre.
Mais le pivot français refuse toute précipitation.
« À l’avenir, s’ils restent aussi forts et que nous atteignons ce niveau-là, bien sûr que ce serait génial d’avoir une rivalité », a-t-il ajouté, soulignant le chemin qu’il reste encore à parcourir.
Le constat est lucide. Oklahoma City est toujours le tenant du titre et vise clairement un back-to-back, tandis que les Spurs, malgré un excellent bilan de 18 victoires pour 7 défaites, doivent encore franchir un cap symbolique : retrouver les playoffs, qu’ils n’ont plus disputés depuis six ans dans une Conférence Ouest toujours plus dense.
Wembanyama y voit néanmoins une perspective motivante.
« Quand tu es tout en haut et que tu as une rivalité, ça veut dire que tu es dans la meilleure position pour gagner des titres. Donc oui, ça m’intéresse beaucoup », a-t-il confié.
Les Spurs et le Thunder doivent encore s’affronter à quatre reprises en saison régulière. Autant d’occasions de voir si cette rivalité annoncée peut réellement prendre forme… ou si OKC reste, pour l’instant, seul dans sa dimension.
