PG, KAT, Klay : Les snobés des All-NBA Teams

PG, KAT, Klay : Les snobés des All-NBA Teams

Zoom sur les joueurs qui ont été snobés de l'une des All-NBA Team cette saison, de Klay Thompson à Paul George en passant par Karl-Anthony Towns.

Antoine PimmelPar Antoine Pimmel | Publié  | BasketSession.com / MAGAZINES / Focus
Chaque année, c’est la même histoire. Au moment de nommer les équipes pour les All-Star Game ou les All-NBA Team. A chaque fois, certains joueurs se sentent oubliés. Snobés. C’est logique. Il n’y a que quinze places (parmi les trois meilleurs cinq de la saison) pour une vingtaine de stars. Il y a donc toujours des joueurs prêts à se plaindre une fois le verdict rendu. Après tout, ces nominations dans les différentes All-NBA Team ont des influences sur les montants des contrats. Principal snobé cette année ? Klay Thompson. Enfin, selon Draymond Green. L’arrière des Golden State Warriors n’avait pas l’air particulièrement touché par son absence dans les sélections. Mais son coéquipier était choqué. Et il l’a fait savoir. L’occasion pour nous de faire un point rapide sur les joueurs qui auraient effectivement pu intégrer l’une des All-NBA Team cette saison. Pour rappel, voilà les trois cinq désignés par la NBA. Première équipe : Russell Westbrook, James Harden, Kawhi Leonard, LeBron James et Anthony Davis. Deuxième équipe : Stephen Curry, Isaiah Thomas, Kevin Durant, Giannis Antetokounmpo et Rudy Gobert. Troisième équipe : John Wall, DeMar DeRozan, Jimmy Butler, Draymond Green et DeAndre Jordan.

Les principaux snobés d'une All-NBA Team

Klay Thompson

Beaucoup pensaient que l’autre Splash Bro serait relayé au second rang suite à l’arrivée de Kevin Durant à Oakland. No way. Contrairement à beaucoup de stars NBA, Klay Thompson n’a absolument pas besoin d’avoir la balle entre ses mains pour briller. Il court, il shoote, il défend, il court, etc. Un profil mis en lumière le soir de sa performance extraordinaire contre les Indiana Pacers cette saison. Klay a réussi l’un des cartons offensifs les plus bluffants de l’histoire ce soir-là. Il a donc inscrit 60 points en 29 minutes… et surtout en onze dribbles ! Le catch-and-shoot à son apogée. Thompson est certainement le joueur qui s’enflamme le plus rapidement en NBA. Thompson a fait une grande saison. 22 points à 46% aux tirs et 41% à trois-points au sein d’une équipe victorieuse de 67 matches. Sans aucun doute la troisième option offensive la plus prolifique de l’année. Mais à la place de qui ? Le débat se fait sans doute autour de Jimmy Butler et DeMar DeRozan. D’ailleurs, ce sont sans doute les joueurs pointés du doigt par Green quand il parle de « scoreurs à 20 points par match qui ne gagnent pas autant de matches. » Les deux stars des Bulls et des Raptors ont effectivement marqué plus de points que Klay Thompson cette saison. Respectivement 23,9 et 27,3 avec un pourcentage de réussite similaire. Ils sont aussi plus complets. Certes, leurs équipes ont gagné moins de matches mais elles ont tout de même joué les playoffs. Du coup, l’absence de Thompson ne semble pas choquante pour autant.

Paul George et Gordon Hayward

Nous avons réunis ses deux joueurs car leur absence a une conséquence financière de poids : ni Gordon Hayward, ni Paul George ne seront éligibles pour une extension à plus de 200 millions de dollars avec le statut de Designated Player. Cela concerne plus George qu’Hayward dans la mesure où la star du Jazz avait de toute façon de lever l’option sur son contrat pour la saison prochaine et de tester le marché dès cet été. Il sera éligible au montant maximum mais ne signera donc pas de prolongation de contrat (il s’agira alors d’un nouveau deal, même s’il décide de rester à Utah). Avec 21,9 points à 47% de réussite et 39% à trois-points, l’ailier a encore franchi un cap cette année. Mais comme pour Klay Thompson, difficile de l’imaginer déloger des joueurs comme Butler ou DeRozan, vraiment excellents sur le plan individuel pendant la saison régulière. Paul George a fini l’exercice en trombe et ses statistiques sont proches de celles de Jimmy Butler. De même que le bilan des Indiana Pacers était similaire à celui des Chicago Bulls. C’est peut-être là qu’il y a vraiment débat. La NBA a finalement tranché en faveur de Butler. Ce n’est pas choquant mais la présence de George n’aurait pas été scandaleuse. Puis bon, empêcher PG13 de signer une extension à plus de 200 millions avec les Pacers est une bonne façon de provoquer son transfert ou de le rapprocher un peu plus des Los Angeles Lakers… théorie du complot, tout ça, tout ça.

Karl-Anthony Towns

KAT a pris son absence dans l’une des All-NBA Team comme « un manque de respect. » Il avait déjà été écarté de la sélection pour le All-Star Game. Il faut dire que ses Minnesota Timberwolves ont encore manqué les playoffs. Mais le jeune homme s’est imposé comme l’un des meilleurs joueurs de la ligue cette saison. Notamment à partir de février, quand il claquait plus de 27 pts et 13 rbds par match. Avec 25 pts, 12 rbds, 54% de réussite aux tirs et 37% à trois-points, Towns méritait sans doute mieux. Rudy Gobert et DeAndre Jordan ont des statistiques moins flatteuses par exemple. Mais les deux pivots étaient des éléments clés du succès de leur équipe, respectivement classée cinquième et quatrième de la Conférence Ouest. Towns a brillé mais son différentiel +/- négatif (-0,3) joue sans doute en sa défaveur. Ce n’est de toute façon qu’une question de temps avant qu’il soit sélectionné dans l’un des cinq de l’année.

Damian Lillard

Le meneur des Portland Trail Blazers a lui aussi fini fort la saison. Ses cartons ont d’ailleurs fortement contribué à la qualification in-extremis de son équipe pour les playoffs. Mais même avec 27 pts, 5 rbds et 6 pds de moyenne, difficile de l’imaginer passer devant des John Wall, Isaiah Thomas plus constants que lui.
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