Les Blazers, un exploit sans même avoir besoin de briller…

Combatifs mais maladroits, les Portland Trail Blazers n’ont pas eu besoin de sortir le grand jeu pour renverser les Los Angeles Lakers.

Les Blazers, un exploit sans même avoir besoin de briller…
Ça sentait le piège. Et les Los Angeles Lakers, tête de série à l’Ouest, sont tombés dedans la tête la première. Alors qu’une série très difficile contre les Portland Trail Blazers leur était promise dès le premier tour, LeBron James et ses coéquipiers ont chuté d’entrée. Battus, 100-93, par une équipe en pleine bourre. Mais les Portland Trail Blazers ne semblaient pas non plus dans un très grand soir. C’est peut-être ça le pire. Le plus inquiétant. LeBron James et les Lakers, le coup de la panne offensive Damian Lillard a marqué 34 points mais ses coéquipiers se sont montrés particulièrement maladroit. Seulement 39% de réussite pour les joueurs de l’Oregon, avec 16 balles perdues qui ont menées à 20 points et 21 tirs ratés derrière l’arc. Les Angelenos ont juste été encore plus mauvais.

« Quand vous gagnez un match en tirant à moins de 40% c’est que vous vous êtes arrachés jusqu’au bout », commente Terry Stotts, satisfait de l’attitude de ses ouailles. « C’était une rencontre difficile. Il fallait faire face à l’adversité, surtout nous qui nous reposons sur notre attaque. »

Les Blazers ont eu le mérite de ne pas paniquer et de se donner à fond. Même après avoir gaspillé 16 points d’avance. Même après s’être retrouvés avec 6 points de retard dans le dernier quart temps. Ils en voulaient et ça a fait la différence. Avec un regain d’adresse à trois-points en fin de partie pour creuser un dernier écart.

« J’ai trouvé que notre niveau d’efforts était très bon », note Lillard. « Dès le début, nous avions la concentration et l’énergie nécessaires pour affronter la meilleure équipe de la ligue. »

Le meneur All-Star a encouragé ses partenaires à ne pas célébrer la victoire sur le parquet au buzzer final. Histoire de ne pas donner plus de motivation à leurs adversaires. Histoire aussi de rappeler que ce n’était qu’un match. « Le plus dur reste à venir », prévient-il. Pour les Blazers… mais aussi pour les Lakers.