Bradley Beal, au bout du rouleau, tacle ses coéquipiers

Bradley Beal n'en peut plus de voir ses équipiers afficher si peu d'envie et d'intensité depuis le début de la saison.

Bradley Beal, au bout du rouleau, tacle ses coéquipiers
Malgré un début de saison record, Bradley Beal n’en peut plus. L’enchaînement des défaites pour les Washington Wizards le gonfle véritablement. Il n’est pas prêt à lâcher, bien sûr. D’ailleurs il ne souhaite pas partir du club. Mais la frustration est énorme. Et après une nouvelle défaite face aux Charlotte Hornets, il avait quelques messages à faire passer à ses équipiers :
« Il nous faut plus de fierté, il nous faut plus chiens. On n’a pas de chiens dans cette équipe. On laisse juste les équipes nous marcher dessus et ce bordel est frustrant. »
Un message quia. Du mal à passer puisque Washington, après un joli succès sur Miami, a enchaîné deux fessées. Auteur de 31 points, Bradley Beal s’est une nouvelle fois senti bien seul. Trois autres Wizards seulement ont mis plus de 10 points. Et moins de 14… Au-delà du scoring, c’est donc l’attitude de ses teammates qui n’est pas à la hauteur.
« C’est dur parce que nous sommes des adultes. Je ne peux pas le faire pour eux. Je peux juste le faire pour moi. Tout ce que je peux faire, c’est encourager le gars à être prêt et à accepter le défi. Je ne peux pas le faire à leur place. Je ne peux pas faire le job d’un gars et lui le mien. »
Sans avoir été interrogé sur le coaching de Scott Brooks, Bradley Beal a expliqué que son coach et lui étaient sur la même longueur d’onde. Mais ce que tente le technicien n’a visiblement pas de prise sur ses équipiers peu concernés.
« Je veux dire, Coach le fait. On voit tous ces petits signes, toutes ces choses qu’il fait. Il met des gars sur le banc, il sort des joueurs rapidement du terrain. On pourrait penser que ça servirait de déclic pour nous, mais non. »
C’est probablement le plus compliqué dans cette histoire. Que ce soit les mots du leader, des vétérans, ou ceux du coach, rien ne semble capable de réveiller ce roster. Avec un bilan affligeant de 5-15, un gros move du GM Tommy Sheppard semble plus que jamais nécessaire. Bradley Beal ne veut pas être tradé mais est soulé des critiques paradoxales qu’il se mange