Danny Ainge répond à Pat Riley et maintient que LeBron devrait arrêter de se plaindre

Danny Ainge s'est amusé de la réaction de Pat Riley. Mais il n'a pas changé d'avis sur LeBron James.

Danny Ainge répond à Pat Riley et maintient que LeBron devrait arrêter de se plaindre
On a souvent tendance à regretter la belle époque du trashtalking. Dans une NBA que David Stern a voulu plus lisse (dress code, etc.) et où les joueurs se connaissent et jouent ensemble depuis l’adolescence, les déclarations fracassantes sont désormais bien rares parmi les joueurs. Heureusement qu’on peut compter sur quelques dirigeants qui étaient joueurs quand le trashtalk était encore un art. La passe d’arme entre Pat Riley et Danny Ainge est à ce titre magnifique. Pour rappel, LeBron James s’était ému des fautes que lui ont infligées Kirk Hinrich et Taj Gibson lors de la défaite des Miami Heat face aux Chicago Bulls. Interrogé par un journaliste, Danny Ainge, le président des opérations Basket des Boston Celtics, et donc pas vraiment concerné par le match, avait expliqué que ces plaintes étaient « embarrassantes » pour LeBron lui-même. La réplique de Pat Riley a été bien violente :
«  Danny Ainge doit fermer sa p… de gueule et s’occuper de sa propre équipe. C’était la plus grande des pleureuses lorsqu’il était joueur. Je peux vous le dire puisque j’ai coaché contre lui. »
Informé par le Boston Globe des propos de Pat Riley, Danny Ainge s’est marré, et l’a joué tranquille, tout en maintenant son avis :
« Qu’est-ce que j’ai dit ? Je dirais que nous avons tous les deux raison. LeBron devrait arrêter de se plaindre. Je me plaignais quand j’étais un joueur et je devrais m’occuper de mon équipe. Nous avons tous les deux raison. »
Et quand le Globe a insisté en lui demandant s’il se plaignait aux arbitres quand il jouait :
« Oh, oui. Ce n’est pas un secret. Pat Riley a raison. Je devrais m’occuper de mon équipe et je me plaignais beaucoup quand j’étais joueur. Et j’ai raison : LeBron devrait être embarrassé de la manière dont il se plaint des coups de sifflet qu’il obtient. Nous avons tous les deux raison. »