Gregg Popovich soutient les jeunes et allume encore Trump

Pop for President. Encore les mots justes pour le coach des San Antonio Spurs.

Gregg Popovich soutient les jeunes et allume encore Trump
Ce week-end a eu lieu un incroyable mouvement populaire aux Etats-Unis, majoritairement mené par des jeunes. Cette "March For Our Lives", destinée à protester contre l'incohérence de la politique sur les armes à feu et les meurtres perpétués grâce à elles, a a marqué les esprits. Gregg Popovich, que l'on sait toujours à la pointe en matière de problèmes de société, a comme toujours eu les mots justes pour commenter cette actualité. On vous a traduit en intégralité les propos du coach des San Antonio Spurs. "Tout le monde doit être fier de ces étudiants et de ce qu'ils ont fait. Nos politiciens se sont tournés les pouces et se sont cachés. Pour moi, c'est comme un manquement à leur devoir d'avoir regardé ces gens être tués par armes à feu. Que ce soit dans des boîtes de nuit, des écoles ou en pleine ville, il semblerait que le pouvoir et l'argent soient plus importants que les vies humaines". "Voir ces adolescents agir comme ça rappelle forcément le passé. Quand on y pense, au moment où des manifestations pour les droits des Afro-Américains, les choses n'ont changé que lorsque les gens ont vu des choses à la télé : des chiens qui mordaient des personnes âgées noires, des gens frappés avec des bâtons... Pareil pour la guerre du Vietnam. Ca durait depuis une éternité, semblait-il, et quand on a commencé à voir des jambes et des bras arrachés à la télévision, ou cette petite fille frappée par un napalm alors qu'elle était en train de courir. Aujourd'hui, c'est pareil pour ces étudiants. Les images sont importantes. On ne peut évidemment pas diffuser ce qui s'est produit dans la salle de classe en Floride. Mais le simple fait d'imaginer ces corps après ça... "Comment le président de notre pays peut-il parler de toutes ces choses qu'il va faire pour lutter contre ça, puis aller manger avec la NRA. C'est de la lâcheté. Un vrai leader serait allé à Washington ce week-end, pas dans son penthouse à Mar-A-Lago. Il aurait eu la décence de rencontrer ces gens pour voir à quel point c'est important. Et à quel point nos enfants devraient nous être chers..." "Nos politiciens peuvent parler de limite d'âge et de contrôles pour les armes. Mais la vraie question c'est : quel pays, quelle culture voulons-nous ? Il faudrait revoir le Second Amendement, voir ce qu'il signifie aujourd'hui et ce que l'on est prêts à faire pour la sécurité de nos enfants. Les gens en place ne veulent pas parler de ça et le fait que notre président ait quitté la ville pour l'occasion est un signe. Le signe qu'il ne s'intéresse pas à grand chose d'autre que de nourrir son insatiable ego". Pop for president !