Karl Malone pense que trois ailiers-forts de son époque étaient plus talentueux que lui

Deuxième marqueur de l'histoire, Karl Malone pense tout de même qu'il y avait plus talentueux que lui à son époque. Mais le talent ne fait pas tout

Karl Malone pense que trois ailiers-forts de son époque étaient plus talentueux que lui
On associe bien souvent le nom de Karl Malone à ces légendes jamais titrées. Malgré trois finales NBA, avec Utah (97 et 98) et les Lakers (2004), le Mailman n'a jamais pu atteindre ce but ultime, une bague de champion. Le seul bémol d'une carrière pourtant fantastique. Deux fois MVP de la saison régulière (97 et 99) et du All-Star Game (89 et 93), quatorze fois All-Star, quatre fois présents dans la All-Defensive Team, deux fois champion olympique (92 et 96), deuxième meilleur marqueur de l'histoire derrière Kareem Abdul-Jabbar, Karl Malone est un monument. Il avait également cette réputation d'iron-man au physique invraisemblable. En dehors de la saison 2003-04 (40 matches manqués), il n'a jamais raté plus de deux matches au cours d'un exercice. En 19 saisons !! Seulement 13e choix de la Draft 85, l'emblématique joueur du Jazz n'avait pourtant une énorme cote à sa sortie de Louisiana Tech. Force de travail, Karl Malone s'est façonné avec les années pour devenir l'un des trois meilleurs ailiers forts de l'histoire. Il y avait plus talentueux que lui à son poste, il l'admet. Mais le talent et le travail sont indissociables si l'on veut atteindre ce statut de Hall of Famer.

"Il y a trois gars qui étaient plus de talent que Karl Malone : Charles Barkley, Chris Webber et Derrick Coleman. Plus de talent. Mais ils ne travaillaient pas plus que moi. Je ne veux jamais utiliser ce terme 'il est meilleur que moi'. Avoir plus de talent, c'est différent". 

Les trois noms cités par Malone sont intéressants. Barkley avait un cocktail puissance-mobilité impressionnant, qui rappelle un peu Zion Williamson. Un joueur qui a obligé la ligue à intégrer la règle des 5 secondes sur un post-up. Chris Webber avait pour lui cette polyvalence offensive (20-10-5 en carrière). En plus d'être un défenseur plus qu'intéressant. Quant à Derrick Coleman, il a surtout brillé en début de carrière aux Nets avec sa patte gauche redoutable. Son départ pour Philly, sa fragilité et son côté ingérable ont ensuite entraîné son déclin.

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