Metta World Peace, le chaînon manquant des New York Knicks ?

Daniel Artest, le frère de Metta World Peace, estime que les Knicks seront renforcés par la présence de son frangin venu jouer le rôle du "dingue" de service.

Metta World Peace, le chaînon manquant des New York Knicks ?
Pour Daniel Artest, ancien basketteur pro frère de Ron Artest, alias Metta World Peace, actuel basketteur pro, les New York Knicks avaient un point faible la saison précédente. Il leur manquait un imbécile ( "a goon" en VO), ou plutôt un fou capable d'aller au front sans rechigner et de se tuer à la tâche. Fou, défense... Metta World Peace ? A priori, l'ancien joueur des Los Angeles Lakers est parfait pour remplir ce rôle.
"Ils avaient une bonne équipe mais ils n'avaient pas ce type capable d'intimider l'adversaire. Un mec qui n'a peur de rien. Si Ron avait été dans l'équipe, les Knicks auraient battu les Pacers", assure Daniel Artest au New York Post.
Il est difficile de refaire l'histoire et il faut tout de même reconnaître que les Pacers ressemblaient plus à une véritable équipe que les Knicks, minés par le "Héros-ball, zéro balls" de J.R. Smith et Carmelo Anthony. Cependant, Daniel Artest estime que son frangin va faire le plus grand bien aux meilleurs joueurs de Big Apple.
"Ron va jouer avec son coeur et il va enlever beaucoup de pression à Carmelo Anthony. Ce dernier n'aura plus besoin de défendre sur le meilleur ailier adverse. Mon frère peut également défendre sur les intérieurs. La saison dernière, il a maintenu Zach Randolph, David West et LaMarcus Aldridge en dessous de leurs moyennes habituelles."
Il est tout de même vrai que les Knicks sont renforcés avec la présence de Metta World Peace dans leurs rangs. L'enfant de New York apportera son impact physique et défensif à l'effectif de Mike Woodson. Un coach avec qui Ron-Ron pourrait bien s'entendre.
"C'est un coach défensif et il n'a jamais eu de mec comme Metta dans son équipe", assure Daniel Artest.
En parlant de coach, le frangin de Metta World Peace révèle que Gregg Popovich appréciait particulièrement le style de Ron Artest. Mais visiblement, il n'a jamais réussi à convaincre son frère de tenter sa chance avec les Spurs.