Nos 5 grands favoris pour le trophée de MVP

Nos 5 grands favoris pour le trophée de MVP

Alors que la saison débute dans moins d'une semaine, coup de projecteur sur nos principaux favoris pour le trophée de MVP en NBA.

Antoine PimmelPar Antoine Pimmel | Publié  | BasketSession.com / MAGAZINES / Focus

Nos 5 favoris pour le MVP de la saison NBA

Luka Doncic

Le favori des bookmakers. Sensationnel lors de sa première saison rookie, All-Star pour le seconde, le Slovène va-t-il continuer à gravir les échelons à la vitesse de l’éclair et donc s’imposer comme le MVP dès sa troisième année en NBA ? Ce serait la progression – fulgurante – logique pour Luka Doncic. Qui deviendrait au passage le plus jeune joueur de l’Histoire à décrocher le trophée. La garantie est qu’il fasse des statistiques. Toujours plus proche de triple-double de moyenne sur une saison. Du 30-10-10, enfin pas loin. Et aligner de tels chiffres revient déjà à mettre une main sur la récompense. Pour vraiment se mettre les votants dans la poche, il doit néanmoins porter sa franchise au moins dans le top-cinq de la Conférence Ouest. Et c’est à la portée des Mavericks. Doncic est jeune, son équipe va jouer vite, marquer une tonne de points (la meilleure attaque de la ligue l’an dernier et probablement à nouveau cette saison) et gagner des matches. Le combo parfait pour succéder à Giannis Antetokounmpo.

Nikola Jokic

Allez, un autre ressortissant européen. Serbe. Avec une vraie carte à jouer sur le plan individuel cette saison, même s’il s’en balance de ses accomplissements personnels. Finalistes surprenants mais méritants à l’Ouest dans la bulle, les Nuggets peuvent espérer se hisser à nouveau sur le podium de leur Conférence cette saison. Avec peut-être un peu plus de considération pour Nikola Jokic, « seulement » neuvième du vote pour le MVP l’an dernier. Comme son confrère de Dallas, le pivot de Denver devrait jouer quasiment tous les matches – sauf blessure bien entendu. Avec aussi également des triples-doubles en pagaille. Contrairement à Doncic aux Mavericks, les Nuggets ont un peu (pas non plus beaucoup mais un peu quand même) plus de certitudes sur leur hiérarchie à l’Ouest. D’ailleurs, la candidature de Jokic est en partie liée au bilan des deux équipes. Si Dallas est trop proche de Denver, ou devant Denver, les statistiques – a priori plus flatteuses – de Doncic peuvent faire pencher la balance en faveur du Slovène. Mais si l’écart est plus important en faveur de l’équipe du Colorado, le « Joker » pourrait avoir les faveurs des journalistes.

Anthony Davis

Il fallait d’abord trancher entre Anthony Davis et LeBron James. Pas pour savoir qui est le meilleur joueur des deux. Mais bien pour comprendre lequel semble le plus en mesure de pouvoir rafler le MVP. Avec presque dix ans de moins, AD devrait jouer un peu plus de matches et un peu plus de minutes que son glorieux coéquipier. Les Lakers risquent aussi de l’encourager de plus en plus à assumer le leadership de l’équipe. Jusqu’à présent, les deux stars jouaient la cogestion. Mais le King aurait lui-même donné les clés à son successeur après le titre en octobre dernier. Davis est amené à devenir le patron. Certains diront qu’il l’était déjà plus ou moins l’an dernier. Il peut encore s’affirmer comme le meilleur scoreur et le meilleur défenseur de l’une des meilleures équipes de la ligue. Ça ressemble fort à la définition d’un MVP.

Giannis Antetokounmpo

Et un, et deux, et trois trophées de MVP pour Giannis Antetokounmpo ? Rien que de l’écrire fait grincer des dents. Enfin, celles des détracteurs de la superstar des Bucks. Le triplé ferait basculer le Grec dans une catégorie absolument historique. Sans jamais avoir décroché le moindre titre ni disputé la moindre finale NBA. Giannis Antetokounmpo prolonge aux Bucks avec un contrat record ! Après tout, les deux ne sont pas censés être liés. Le MVP récompense le meilleur joueur de la saison régulière. Les playoffs n’ont pas à être pris en compte. Mais bon, ça, c’est la théorie. La réalité est différente. Il y aura probablement une forme de « lassitude » (potentiellement injuste) envers Antetokounmpo. Aussi des réticences de certains qui n’oseront pas le nommer parce qu’il n’a pas encore prouvé sa capacité à mener une équipe jusqu’en finales. Pourtant, tout indique que le double lauréat sortant sera encore une fois l’un des sérieux candidats. Ses Bucks devraient se hisser une fois de plus dans le top-deux de la Conférence Est. Avec probablement des statistiques stratosphériques pour Giannis.

Damian Lillard

Il y avait de nombreux candidats pour boucler notre top-cinq des favoris pour le MVP. Nous avons donc opté pour Damian Lillard. C’est, d’une certaine manière, revenir à parier sur une belle saison de Portland. Parce que nous ne doutons pas du fait que le meneur All-Star va encore enflammer les défenses NBA. Mais pour prétendre au trophée, il faut des victoires. Avec leur recrutement, les Blazers sont maintenant armés à tous les postes. Il n’y a plus d’excuse. La franchise l’Oregon peut et doit se hisser dans le quatuor de tête de la Conférence Ouest. L’absence d’un favori incontournable peut profiter à Lillard. S’il marque les esprits en claquant quelques cartons, et surtout s’il se montre régulier, le meneur peut aller décrocher le trophée individuel le plus convoité.

Mentions

LeBron James : Une course au MVP sans LeBron James, ça n’a pas de sens. C’est même très bizarre. Les bookmakers ne le voient pas non plus se mêler à la lutte. Et pour cause, le King vient de fêter ses 36 ans. Attention, il n’est pas cuit. Il est peut-être toujours le meilleur joueur du monde. Mais va-t-il vraiment se donner pendant la saison ? LBJ n’a eu que 77 jours de repos entre le titre et le coup d’envoi du nouvel exercice. Il n’a pas pris part aux premiers matches de présaison et il est fort probable qu’il soit économisé au maximum jusqu’en mars. Dans ces conditions, difficile de l’imaginer vraiment prétendre au trophée même s’il n’en sera sans doute pas très loin. Stephen Curry : Il est un peu dans une situation similaire à celle de Damian Lillard. Mais avec une équipe moins forte autour de lui. OK, Curry va peut-être cartonner – n’oublions pas tout de même qu’il sort d’une saison quasiment blanche – mais les Warriors vont-ils accrocher le top-cinq ? Le top-six ? Le bilan collectif de Golden State risque d’être trop juste pour qu’il soit vraiment dans le trio de tête des favoris. Kawhi Leonard : Franchement, il devrait être bien plus haut. Mais avec le « load management » des Clippers, on ne sait pas vraiment. Kawhi Leonard peut finir couronné MVP s’il joue plus de 65 matches. On a fortement hésité à le mettre dans le top-cinq. Kevin Durant : Il revient d’un an et demi sans jouer. Il y a donc des interrogations au sujet de son niveau de jeu. Bon, on ne s’en fait pas trop. Kevin Durant sera très fort. Mais les Nets ne prendront aucun risque avec leur superstar. Il ne jouera probablement pas assez (50 matches ? 55 ?) pour prétendre au trophée.
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