Stephen Curry blessé, les Rockets fessés par les Warriors !

Qui a dit que les Golden State Warriors avaient besoin de Stephen Curry ? Pas contre les Houston Rockets en tout cas ! De retour pour ce Game 4 après sa blessure à la cheville lors du Game 1, le meneur de jeu s’est blessé sur l’ultime action du 2ème quart-temps et souffre d’une entorse du genou droit. Pour lui faire honneur, les Californiens ont véritablement écrasé les Rockets après sa sortie pour finalement s’imposer 121 à 94 ! Désormais à 3-1, les troupes de Steve Kerr n’auront plus qu’à finir le travail à l’Oracle Arena lors du prochain match, probablement sans Curry...

Stephen Curry revient, puis se blesse...

Pour le grand retour du dernier MVP de la saison régulière, les Warriors débutaient parfaitement cette rencontre en prenant assez rapidement 8 points d’avance face à des Rockets très brouillons. Mais après un gros poster de Donatas Motiejunas et sous l’impulsion de l’entrée en jeu de Michael Beasley (17 points), les Rockets terminaient ce premier quart-temps sur un 12-2 avec un tir phénoménal de James Harden (18 points) pour égaliser à longue distance au buzzer ! Bouillants, les Texans récitaient un basket très propre en se reposant sur un Dwight Howard (19 points, 15 rebonds) excellent, qui démontrait qu’il pouvait encore avoir un impact. Sur un rythme effréné, les deux équipes multipliaient les imprécisions, Curry éprouvait des difficultés à vraiment entrer dans ce match alors que Harden réalisait même de belles actions défensives ! Sauf que même bousculés, les Californiens ne lâchaient rien et parvenaient à égaliser avant la pause grâce notamment à André Iguodala (22 points). Gros point noir pour les Warriors, Curry chutait sur la dernière action et était touché au genou...

Le gros carton des Warriors, les Rockets ridicules !

Annoncé disponible dans un premier temps, le meneur a finalement laissé ses partenaires débuter le 3ème quart-temps sans lui après un ultime test. De quoi déstabiliser les Warriors ? Pas du tout ! Les Californiens infligeaient un 8-1 aux Rockets ! Pourtant portés offensivement par Harden et Motiejunas, en l’absence de Patrick Beverley qui a été touché à la hanche, les Rockets étaient trop brouillons et se faisaient punir sur des ballons perdus par un Draymond Green (18 points) bouillant. Sans son «frère», Klay Thompson (23 points) se comportait comme un leader et enchaînaient les tirs à longue distance pour donner 13 points d’avance à sa franchise. En face, Beasley se démenait offensivement, mais les hommes J.B. Bickerstaff n’arrivaient plus à faire la différence collectivement et multipliaient les briques à trois points. Les Rockets étaient catastrophiques défensivement et comptaient finalement 21 points de retard avant les 12 dernières minutes... Face à des Texans en roue libre, les Californiens déroulaient et enchaînaient les tirs à trois points avec une facilité déconcertante (21 au total, record historique en Playoffs !). Bien évidemment, la fin de match était sans intérêt et les Warriors s’imposaient 121 à 94. Comment les Rockets, pourtant bons en première période, ont-ils craqué de cette manière ? Pourquoi Howard, souvent trouvé et excellent en première période, a-t-il été snobé par la suite ? La fin de saison arrive pour les Texans, et c’est sûrement mieux comme ça...