Awards Race : Le point avant le sprint final

Le sprint final va pouvoir démarrer en NBA après le break du All-Star Game. Avec une vingtaine de matches à jouer pour chaque équipe, voici nos vainqueurs pour chaque trophée individuel à l'instant T.

BasketSessionPar BasketSession  | Publié  | BasketSession.com / MAGAZINES / Focus

MVP : James Harden (Houston Rockets)

On approche mine de rien à grands pas du sprint final et James Harden aura du mal à être rejoint. Sauf blessure ou énorme push de LeBron James avec son équipe liftée, ou de l'une des deux stars des Warriors, l'affaire semble entendue. On pensait l'impact du Bearded One moindre avec l'arrivée de Chris Paul, mais il est resté le patron très prolifique d'un groupe actuellement en tête du général. On l'imaginait pénalisé par ses deux-trois semaines d'absence sur blessure, mais là encore, personne n'a profité de l'aubaine pour chambouler l'évidence. Après un exercice précédent fantastique mais éclipsé par les stats surnaturelles de Rusell Westbrook, James Harden a aujourd'hui un boulevard devant lui pour conquérir sa première couronne. Mentions Kevin Durant (Golden State Warriors) LeBron James (Cleveland Cavaliers) Stephen Curry (Golden State Warriors) Giannis Antetokounmpo (Milwaukee Bucks)

RoY : Ben Simmons (Philadelphia Sixers)

La dynamique actuelle est favorable à Donovan Mitchell et sur un power ranking de l'instantané, le joueur du Jazz serait en tête. Mais si l'on regarde ce que fait Ben Simmons depuis le début de la saison, la maturité et la fiabilité de ses performances, le fait qu'il soit mine de rien aussi responsable du bon classement des Sixers et ses statistiques jamais vues pour un rookie depuis Oscar Robertson, on donne l'avantage à l'Australien. On n'entrera pas dans le débat "Ben Simmons est-il vraiment un rookie ?" C'est sa première saison active en NBA, point. Qu'il soit parti avec un avantage par rapport à Mitchell et au reste de la troupe, ça ne se discute pas. Mais Simmons a aussi dû surmonter une grosse blessure la saison passée et aurait sans doute accueilli volontiers le même état de forme physique que ses poursuivants. Autre paramètre important : l'ancien de LSU montre déjà de belles aptitudes en défense, ce qui contribue à en faire le joueur le plus complet de la cuvée. Et on peut même élargir cette polyvalence à l'ensemble de la ligue... Mentions Donovan Mitchell Jayson Tatum Kyle Kuzma Lauri Markkanen

MIP : Victor Oladipo (Indiana Pacers)

On a cru un temps qu'on assisterait sans doute à une lutte entre Victor Oladipo et Kristaps Porzingis. Mais avant même que le Letton ne se blesse gravement au genou et ne voit sa saison prendre fin, "Dipo" avait pris quelques longueurs d'avance. Au-delà même d'un impact statistique en hausse, l'ancien joueur du Magic et d'OKC est devenu un joueur différent. Sa progression se mesure aussi par le leader qu'il est devenu en revenant dans l'Indiana, l'état dans lequel il a fait sa fac et sa réputation avant d'arriver en NBA. Oladipo est devenu un All-Star et le joueur majeur d'une équipe sans doute qualifiée pour les playoffs et pourtant orpheline d'un top player comme Paul George. Le trade réalisé par Kevin Pritchard est plus que réussi. Derrière, il y a à boire et à manger avec des joueurs comme Clint Capela, de plus en plus à l'aise avec le style de jeu des Rockets, Jaylen Brown, devenu un starter très efficace, ou Kris Dunn, passé de flop à vraie promesse en quelques mois grâce à un déménagement à Chicago. Si Orlando avait fait une saison moins catastrophique, Aaron Gordon aurait eu ses chances aussi. Mentions Clint Capela Jaylen Brown Kris Dunn Aaron Gordon

DpOy : Kevin Durant (Golden State Warriors)

L'Usual Suspect n°1 Kawhi Leonard n'étant pas en mesure de reprendre son titre, on pensait Draymond Green parti pour un doublé. Raté, Green est un poil moins en vue dans ce secteur de jeu cette saison. Pour autant, le trophée restera peut-être dans la Bay Area. Voilà plusieurs saisons que Kevin Durant a enclenché la vitesse supérieure sur le plan défensif, utilisant enfin son gabarit pour être un vrai poison. "KD" tourne à 2 contres de moyenne et limite fréquemment ses vis à vis à la portion congrue. On se dit que c'est sans doute le moment de récompenser cette partie sous-estimée de son arsenal. Rien n'est joué toutefois, tant Paul George est monté en puissance dans ce secteur, avec notamment un statut de meilleur intercepteur de la ligue généralement dévolu à des meneurs ou des arrières plutôt qu'à des ailiers de 2,05 m. Ce sont ses qualités défensives qui font d'OKC un contender malgré quelques lacunes. On pense aussi évidemment à Al Horford, irréprochable avec les Celtics malgré la baisse de régime de l'équipe en défense récemment. Impossible d'exclure complètement Rudy Gobert de la discussion tant son comeback a fait du bien au Jazz, boosté par sa présence et sa protection du cercle. Le Français sera sans doute un peu juste aux yeux des votants à cause de ses deux absences d'un mois. Mentions Paul George Al Horford Rudy Gobert Draymond Green

6th ManLou Williams (Los Angeles Clippers)

Un type qui a joué 41 de ses 55 matches en tant que remplaçant a failli être All-Star. Ce simple fait permet à Lou Williams de tuer tout suspense dans la course au 6e homme de l'année. Les cartons au scoring du Most Valuable Polygamist et ses coups de chaud ont permis aux Californiens de surmonter les absences et les chamboulements depuis le début de la saison. Avec 23.2 points de moyenne, Lou-Will est le 6th man le plus prolifique depuis bien longtemps. A titre de comparaison, il ne tournait qu'à 15.5 points en 2015, l'année de son sacre dans la même catégorie. Eric Gordon à Houston ou Tyreke Evans font des saisons individuellement superbes aussi et auraient sans doute pu avoir des prétentions plus solides dans d'autres circonstances. On tire aussi notre chapeau à Will Barton, discrètement excellent à Denver et au battant TJ McConnell, essentiel à Philadelphie. Mentions Eric Gordon Tyreke Evans Will Barton TJ McConnell

Coach of the Year : Brad Stevens (Boston Celtics)

La dynamique actuelle des Toronto Raptors permet à Dwane Casey de surfer sur une vague de popularité sans précédent pour lui. Si le coach des Raptors mérite d'être encensé pour la continuité et la fiabilité de son travail, on considère toujours que ce que fait Brad Stevens avec Boston doit lui permettre, à cette heure, d'être élu coach de l'année. Les Celtics sont toujours dans la course à la première place à l'Est avec un effectif miné par la blessure immédiate du deuxième meilleur joueur de l'équipe (Gordon Hayward) et un cinq où il a intégré deux gamins, Jaylen Brown et Jayson Tatum en tirant le maximum d'eux compte-tenu de leur inexpérience. L'académie de jeu et le fighting spirit des Celtics sont admirables malgré une baisse de régime récente, mais ça ne doit pas ôter le moindre crédit au crack en puissance qu'est Stevens. Les choses peuvent encore changer, surtout si Boston continue de chuter au classement. Mike D'Antoni, s'il finit en tête de la ligue devant les Warriors en ayant réussi à faire fonctionner le duo Harden-Paul, peut parfaitement réussir un doublé. Mention bien à Quin Snyder (surtout récemment) et, comme tous les ans depuis 1927, à Gregg Popovich, constamment dans le top 3 ou 4 malgré une saison sans son franchise player et avec un effectif vieillissant. Mentions Dwane Casey Mike D'Antoni Quin Snyder Gregg Popovich
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