Barack Obama et Michael Jordan allument Donald Sterling

Les pointures du pays commencent à se mettre sur le dos de Donald Sterling. Les choses risquent de bouger.

Shaï MamouPar Shaï Mamou  | Publié  | BasketSession.com / NEWS
Le scandale provoqué par les déclarations à conotation raciste de Donald Sterling est en train de remonter jusqu'aux éminences du pays. Barack Obama, premier président noir de l'histoire des Etats-Unis, ne pouvait pas rester sans réagir face à la teneur des propos que le site TMZ prête au propriétaire des Clippers. Le locataire de la Maison Blanche, grand fan de basket au demeurant, s'est exprimé à ce sujet dans un communiqué.
"Lorsque des ignorants veulent manifester leur ignorance devant tout le monde, le mieux est de ne rien faire et de les laisser parler. Les Etats-Unis continuent de se battre avec un héritage de racisme, d'esclavage et de ségrégation et en voilà les vestiges. Nous avons fait d'énormes progrès, mais il y aura des évènements comme ça de temps à autre. Il faut simplement rester ferme et les dénoncer en apprenant le contraire à nos enfants", a déclaré le président dans des propos relayés par l'Associated Press.
Une autre icone du pays s'est exprimée ce week-end, un certain Michael Jordan. "His Airness", propriétaire des Bobcats, n'a pas cherché à excuser les propos de son homologue, bien au contraire.
"J'analyse cela depuis deux points de vue différents : celui du propriétaire et celui de l'ancien joueur. En tant que propriétaire, je suis évidemment dégoûté qu'un homologue puisse avoir des idées aussi répugnantes et offensantes. J'ai confiance en Adam Silver pour agir de la manière la plus appropriée lorsque l'enquête sera bouclée. En tant qu'ancien joueur, je suis complètement outré. Il n'ya pas de place pour le racisme en NBA et cette haine exprimée par M. Sterling. Je suis sidéré qu'une telle ignorance puisse encore exister dans notre pays et au plus haut niveau de notre sport. Dans une ligue où la majorié des joueurs sont afro-américains, on ne peut tolérer aucune discrimination".
Le fait que des personnalités de cette importance donne leur avis sur ce sujet brûlant risque de pousser Donald Sterling dans ses retranchements.
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