Malgré les rumeurs, c’est Ben Simmons lui-même qui a déclenché le séisme : l’ancien ailier étoile a refusé une offre de contrat d’un an au salaire minimal des New York Knicks, rapportait Marc Stein, ce qui l’a également conduit à être désavoué par son agent Bernie Lee. Le drama continue...
Ce refus intervient alors que Simmons, autrefois superstar, traverse une phase troublée : blessures récurrentes, performances en berne, et des doutes persistants sur sa motivation à poursuivre en NBA. Sa valeur est désormais loin de celle d'antan : son agent l'aurait quitté après avoir perçu son manque d’intérêt pour les discussions avec New York.
Un bémol néanmoins. Un autre insider Ian Begley (moins réputé que Marc Stein, mais peut-être plus proche des sources ?) a lui précisé que les Knicks n'avaient jamais fait d'offre à Simmons. Il faut donc prendre, comme toutes les rumeurs d'ailleurs, ces infos avec des pincettes.
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Les Knicks, quant à eux, n’avaient que cette option au minimum pour le signer, perturbés par leur plafond salarial. Ils espéraient profiter de son profil défensif pour apporter du souffle dans la rotation, mais ils sont déjà en train de regarder ailleurs — des noms comme Landry Shamet ou Malcolm Brogdon sont dans les starting-blocks.
Du haut de ses 29 ans, Ben Simmons ne ressemble plus du tout à l’astre NBA qu’il fut. L’an passé, entre Nets et Clippers, il a tout juste tourné à 5,0 points, 5,6 passes et 4,7 rebonds en 22 minutes par match (en 51 apparitions).
Avec une valeur proche du plancher salarial, des blessures chroniques au dos, un shoot toujours en grève et des doutes sur son désir de continuer, le retour de Simmons en NBA s’apparente désormais à un match de survie plus qu’à une renaissance.
