Les Spurs remettent une pièce dans la machine Biyombo. Selon Shams Charania, Bismack Biyombo a accepté un contrat d’un an pour revenir à San Antonio, où il a bouclé la saison dernière en pompier de service derrière Victor Wembanyama. Le vétéran congolais entamera ainsi sa 15e saison NBA.
Ce retour s’inscrit dans la continuité de son passage réussi au printemps. Recruté en 10-day à la mi-février, puis prolongé jusqu’à la fin de l’exercice, Biyombo a rendu des minutes utiles : présence au rebond, verticalité, écrans qui libèrent les créateurs et un vrai rôle de pare-chocs quand la peinture chauffait. Les Spurs avaient officialisé un second 10-day avant de le garder pour la saison, preuve que l’assemblage fonctionnait sur le terrain… et dans le vestiaire.
Free agent center Bismack Biyombo has agreed on a one-year deal to return to the San Antonio Spurs, sources tell ESPN. Spurs and Biyombo's agents at Wasserman reached a new contract for his 15th NBA season. Biyombo averaged 5.1 points and 5.6 rebounds in 28 games last season. pic.twitter.com/fmtBMEgXMX
— Shams Charania (@ShamsCharania) September 15, 2025
Dans l’ensemble, son passage 2024-25 en Noir & Argent a été solide : 28 matches, 5,1 points et 5,6 rebonds, avec des séquences très propres en back-to-back fin février (deux double-doubles). Ce n’est pas du scoring clinquant, mais c’est exactement ce qu’attend San Antonio d’un backup 5 : protéger le cercle, fermer le rebond défensif et simplifier la vie de Wembanyama quand le Français partage la raquette ou souffle sur le banc.
Sportivement, l’intérêt est clair. Biyombo reste l’un des meilleurs poseurs d'écrans du marché, ce qui fluidifie l’attaque mi-terrain des Spurs (hand-off, short-roll, re-screens) et crée des angles faciles pour les scoreurs extérieurs. En défense, il apporte des fondamentaux fiables : verticalité, timing en aide, discipline sur les closeouts et communication sur les switches. Autant d’éléments qui stabilisent les minutes sans Wemby — le talon d’Achille de nombreuses versions de San Antonio la saison passée, même si c'est bien Luke Kornet qui devrait servir de première rotation sur le poste 5.
Au-delà du terrain, son profil de vétéran pédagogue a compté. À 32 ans, après un long tour de NBA (Charlotte, Toronto, Orlando, Phoenix, Memphis) et une fin de saison convaincante à San Antonio, Biyombo connaît les rôles de bout de banc comme les urgences de rotation. C’est le type de joueur qui pose des standards à l’entraînement, parle couverture défensive avec les jeunes bigs et accepte de jouer 8 minutes… ou 24 si le match l’exige.
D’un point de vue effectif, cette signature verrouille une place dans la rotation intérieure et simplifie la construction de banc de Mitch Johnson. D’après HoopsRumors, son retour porte le contingent à 15 contrats standard, avec un seul deal partiellement garanti (Lindy Waters III) en attente de la date butoir de garantie au 10 janvier — un détail qui souligne que San Antonio arrive au camp avec son groupe quasiment ficelé.
Le pari est mesuré et cohérent : contrat court, rôle clairement identifié, valeur ajoutée immédiate. Pour les Spurs, c’est une police d’assurance au coût maîtrisé qui protège les minutes de Wembanyama et élève le plancher des lineups secondaires. Pour Biyombo, c’est la continuité dans un environnement où sa boîte à outils est utile et reconnue.
