Damian Lillard, un retour trop précipité ?

Pour son grand retour, le meneur des Milwaukee Bucks Damian Lillard, très maladroit, a surtout pénalisé son équipe.

Damian Lillard, un retour trop précipité ?

A l'arrêt depuis le 26 mars dernier en raison d'une thrombose veineuse, Damian Lillard a réalisé son grand retour la nuit dernière. Un come-back perdant pour le meneur des Milwaukee Bucks, battu par les Indiana Pacers (115-123) lors du Game 2 du premier tour des Playoffs.

Après quasiment un mois sans jouer, l'ex-star des Portland Trail Blazers se trouve à l'origine de sa réintégration dès ce match. En effet, c'est lui-même qui a appelé son coach Doc Rivers pour lui signifier son souhait de revenir pour ce match.

Et on peut se poser une question : ce choix était-il le bon ? Sans surprise, Lillard a semblé à court de forme. En 37 minutes, il a inscrit 14 points à 4/13 aux tirs avec un différentiel de -7. Même physiquement, le joueur de 34 ans a donné le sentiment d'être en souffrance.

"Je me suis senti plutôt bien, compte tenu du fait que je n'avais pas joué depuis si longtemps. En revenant dans un match de Playoffs, je dirais même que je me suis senti assez bien. Je me suis senti assez solide.

Oui, je me suis un peu essoufflé, mais je pense que tout le monde s'est un peu essoufflé. Je ne me demandais pas vraiment si j'étais fatigué, je me disais simplement que j'étais là et que je devais faire ce que j'avais à faire", a relativisé Damian Lillard face à la presse.

En réalité, la seconde période a été difficile pour lui : 1/7 aux tirs. On peut se demander s'il était vraiment judicieux de le remettre dans le grand bain après seulement trois entraînements. Physiquement, les Bucks ne lui ont pas fait un cadeau en exauçant son souhait de revenir dès le Game 2.

Mais cette équipe peut-elle se passer de lui pour avoir une chance ? Malmené par Indiana (0-2), Milwaukee a besoin de Damian Lillard pour rivaliser dans cette série. Quitte à précipiter son retour...

Damian Lillard n’a jamais eu aussi peur pour sa santé

C'est surtout son utilisation qui m'a déplu. Sachant qu'il était en manque de rythme, au lieu de limiter ses minutes et s'en servir comme leurre pour attirer la défense. Les Bucks ont utilisé Lilliard comme d'habitude. Définitivement, Doc Rivers, j'aime pas du tout.
Répondre