« Une justice poétique d’une certaine manière », avouait Rudy Gobert. « C’est une action que nous avons déjà plein de fois. Mais là, c’était pour la gagne. »Plein de fois… en réalité pas vraiment. S’unir dans un moment aussi spécial – avec le risque de se retrouver mené 1-3 avant un match à l’extérieur – doit forcément créer des liens. Leur célébration pleine d’entrain dans la foulée fait aussi plaisir à voir.
« Une sorte de métaphore », résumait Quin Snyder, lui aussi conscient de la symbolique et donc des difficultés qu’ont les deux stars à se trouver. « Je ne vais pas vous mentir, ça fait du bien. »On peut même aller plus loin en imaginant que c’est un nouveau départ. Le Jazz avait gaspillé une avance de plus de 10 points et s’apprêtait à perdre devant son public. Le voilà désormais à 2-2, remotivé, avec l’espoir d’aller encore plus loin. Rudy Gobert et Donovan Mitchell ne se sont pas leur dernier mot. CQFR : Gobert clutch, Tatum superstar, Brooklyn au bord du gouffre
