Le bilan de la Draft 2018 pour chaque franchise !

La Draft 2018 s’est déroulée cette nuit, à New York. Avec son lot habituel de surprises et de transferts. Analyse détaillée pour chaque franchise.

Le bilan de la Draft 2018 pour chaque franchise !

Dallas Mavericks

Leur(s) rookie(s) : Luka Doncic (3ème choix), Jalen Brunson (33ème choix), Ray Spalding (56ème choix), Kostas Antetokounmpo (60ème choix). Leur(s) transfert(s) : Les Mavericks ont envoyé le 5ème choix (Trae Young) et un futur premier tour de draft protégé top cinq en 2019 aux Hawks contre le 3ème choix (Luka Doncic).

Note Draft 2018 : A+

L’affaire de la décennie ? Les Mavericks sont allés chercher Luka Doncic sans sacrifier de l’espace sous le Cap. Ils ont cédé un pick, certes, mais, dans sa forme actuelle, son équipe est au moins armées pour aller chasser 35 à 40 victoires. Sans même compter sur un éventuel renforcement pendant la free agency. Parce que les joueurs NBA vont vouloir venir jouer avec le Slovène. Peut-être pas dès cet été – et encore – mais à l’avenir. Dallas va enfin redevenir une organisation attractive. Mark Cuban a mis la main sur un prodige de 19 ans déjà champion d’Europe, champion d’Espagne, MVP de la Liga ACB, vainqueur et MVP de l’Euroleague. Un crack. Et qui de mieux que Dirk Nowitzki, le meilleur joueur européen de l’Histoire, pour l’aider à assurer la transition depuis Madrid ? Un passage de relais entre le plus grand et son éventuel successeur. Comme si ça ne suffisait pas, les Mavs ont choppé Jalen Brunson, l’un des joueurs universitaires les plus solides du pays. Il y a une vraie belle base : Doncic, Dennis Smith Jr, Harrison Barnes, Nowitzki… et des millions pour signer d’autres basketteurs doués. Avec Rick Carlisle aux commandes. Franchement, ça vend du rêve. Dommage que le maillot des Mavericks soit bien moche.

Orlando Magic

Leur(s) rookie(s) : Mo Bamba (6ème choix), Melvin Frazier (35ème choix), Justin Jackson (43ème choix). Leur(s) transfert(s) : néant.

Note Draft 2018 : B

Le Magic a choisi un joueur que les dirigeants n’ont pas eu l’occasion de tester avant la Draft 2018. Mais ça a du sens. Surtout connaissant John Hammond, l’homme qui est visiblement attiré par les prospects aux dimensions démesurées. Il avait aussi drafté Giannis Antetokounmpo et Jonathan Isaac. Tiens, Isaac, justement. Il est temps de l’associer à Mo Bamba et de faire sauter ce qu’il y a autour.

Chicago Bulls

Leur(s) rookie(s) : Wendell Carter Jr (7ème choix), Chandler Hutchison (22ème choix). Leur(s) transfert(s) : néant.

Note Draft 2018 : B

Les Bulls voulaient Jaren Jackson Jr ou Mo Bamba. Ils ont été piégés par le transfert entre les Mavericks et les Hawks, qui a légèrement redistribué les cartes. C’est pour cette raison que nous donnons un « B » même si les taureaux ne sont finalement pas loin du « B+ ». Wendell Carter Jr est peut-être l’un des jeunes basketteurs les plus sous-estimés de cette promotion 2018. Il a l’intellect, le talent et la polyvalence pour briller chez les professionnels. OK, il est un peu petit pour jouer pivot mais n’est-ce pas là l’ère du small ball ? Il a même une certaine capacité à protéger le cercle. Il peut aussi jouer dos au panier en attaque et ainsi laisser des espaces à Lauri Markkanen. Le « fit » n’est peut-être pas le plus évident sur le papier mais il y a de la matière pour travailler. Les Bulls ont aussi choppé un ailier athlétique et adroit pour se renforcer sur un poste où ils étaient un peu justes. Bien ouej.

Cleveland Cavaliers

Leur(s) rookie(s) : Collin Sexton (8ème choix). Leur(s) transfert(s) : néant.

Note Draft 2018 : C

C’est à se demander si les Cavaliers ont choisi le prospect que LeBron James aimait bien ou s’ils ont choisi le prospect qu’ils estimaient le plus intéressant en cas de départ du King. Dans les deux cas, les supporteurs de la franchise sont globalement déçus. Il y avait-il vraiment mieux à faire ? Un « 3 and D » aurait été utile si la franchise avait des certitudes que James restait au bercail. Ça nous laisse finalement penser que l’organisation anticipe déjà son déménagement. Collin Sexton n’est pas bâti pour jouer avec le triple champion NBA. Son énergie et sa défense plairont certainement à la superstar. Mais au-delà de ça… le jeune meneur d’Alabama a besoin de la balle pour exister. C’est un Jordan Clarkson supplémentaire, la défense en plus.