La question paraît folle et très prématurée, mais après un départ à 7-0 ponctué par une victoire solide contre New Orleans dimanche, difficile de ne pas la poser. OKC dégage aujourd’hui une impression d’harmonie rare, au sortir de leur titre en 2025. Shai Gilgeous-Alexander joue toujours comme un MVP, Chet Holmgren a déjà l’impact d’un vétéran, Jalen Williams n'est pas encore là, et le collectif de Mark Daigneault est pourtant toujours l’un des plus disciplinés, créatifs et efficaces de la ligue.
Le parallèle avec les Warriors de 2015-16 n’est pas absurde. Eux aussi sortaient d’une saison de rêve, portés par une alchimie déjà bien huilée, une star en pleine ascension et un coach visionnaire. Le Thunder coche plusieurs de ces cases. Leur profondeur, leur défense collective et leur plaisir évident à jouer ensemble évoquent une équipe dont le plafond est encore indéfini.
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Mais battre un record de 73 victoires ? Il faudrait un mélange d’excellence absolue et de chance insolente : éviter les blessures, garder la faim, ignorer les pièges d’un calendrier long et sans pitié. L’histoire nous apprend que même les plus grandes équipes finissent par connaître un creux.
Pourtant, il y a dans cette équipe une énergie contagieuse, la capacité d'activer des joueurs hors du radar (Ajay Mitchell par exemple) qui rappelle les débuts d’une dynastie. Alors oui, c’est peut-être prématuré. Mais si une franchise devait réaliser l’impossible… pourquoi pas le OKC Thunder ?

C'est pas idiot de penser que sans forcer il peuvent faire un 74-8! En reposant plus contre des équipes faibles.