Evan Fournier critique Bertans : si on peut jouer, on doit jouer

Pour Evan Fournier, ne pas jouer dans la bulle d'Orlando, comme Davis Bertans, est inconcevable si on est en bonne santé et que le reste de l'équipe y va.

Evan Fournier critique Bertans : si on peut jouer, on doit jouer
Davis Bertans a décidé de ne pas jouer la fin de saison régulière NBA avec les Washington Wizards. D'un point de vue extérieur, particulièrement pour les gens qui ne sont pas joueurs, le choix paraît logique. Les Washington Wizards n'ont qu'une faible chance d'atteindre les playoffs et le Letton prendrait le risque de se blesser pour pas grand chose alors que le meilleur contrat de sa vie l'attend cet été. Pour un compétiteur comme Evan Fournier, c'est autre chose. L'arrière français du Orlando Magic n'est pas du tout d'accord avec la décision prise par Bertans. Si Evan n'a jamais caché son scepticisme quant à la pertinence de jouer cette fin de saison dans la bulle floridienne, déclarer forfait dans la situation de l'ailier balte est anormal.

"Voilà ce qui ne va pas en NBA de nos jours. Sérieusement, si vous pensez que c'est normal de regarder vos coéquipiers jouer alors que vous être en parfaite santé, ça en dit long sur vous", a tweeté Fournier.

Evan Fournier aurait pu prendre une décision similaire. Il a en effet la possibilité de se libérer de son contrat et de tester le marché une fois la saison terminée. Pourtant, il sera bien là avec Orlando, pour tenter de valider son billet pour les playoffs et y faire un meilleur parcours que la saison dernière. Sur le strict plan du business, puisque c'est un axe majeur de ce qui se passe depuis la suspension de la saison, difficile d'en vouloir à Davis Bertans. L'ancien joueur des San Antonio Spurs a déjà connu deux graves blessures au genou dans sa carrière et les pépins physiques lors de la reprise semblent inévitables. Evan Fournier lui-même l'avait expliqué dans un entretien avec First Team. Pour les valeurs du sport, on repassera, puisque les Wizards ont sans doute compris avec ce move que Bertans ne comptait pas s'éterniser chez eux.