La France perd cruellement contre l’Australie et affrontera Team USA

La France a chuté sur le fil contre l'Australie (100-98) et devra réussir un exploit en quarts de finale contre les Etats-Unis.

La France perd cruellement contre l’Australie et affrontera Team USA
C'est cruel... L'équipe de France s'est inclinée (100-98) pour la première fois dans cette Coupe du monde 2019 contre l'Australie, lundi, après un match exceptionnel des deux équipes sur le plan de la qualité de jeu offensive. Les Bleus devront du coup en découdre avec les Etats-Unis en quarts de finale. L'exploit paraît moins irréalisable que d'autres années, mais c'est tout de même une tâche herculéenne qui attend les hommes de Vincent Collet mercredi... Le plus frustrant là-dedans, c'est sans doute que les Bleus avaient globalement ce match en main et n'ont jamais paniqué. La physionomie du match, néanmoins, ne leur convenait pas. Contrairement aux quatre premières rencontres disputées jusque-là, la défense n'a pas primé sur l'attaque. La France s'en est accommodée avec 57% d'adresse globale. Pour un spectateur neutre, le spectateur a sans doute été assez formidable. Pour nous, l'issue reste amère.

La remise en jeu ratée d'Albicy

Avec un peu moins de 5 secondes à jouer, Andrew Albicy, très précieux jusque-là, manquait sa remise en jeu pour Nando De Colo et permettait à l'Australie de l'emporter une fois Mitch Creek passé sur la ligne. L'Australien manquait volontairement son deuxième lancer pour plier l'affaire... Evan Fournier (31 points, 6 rebonds et 4 passes à 11/23) et Nando De Colo (26 points à 11/16) ont mené une féroce bataille au scoring avec Patty Mills (30 points à 10/18), Joe Ingles (23 points), clutch, et Aron Baynes, absolument létal à 3 points (21 points à 5/6). Dans l'ensemble, il est difficile de reprocher quoi que ce soit aux Bleus, qui ont tenu le choc physiquement mais n'ont pas su creuser un écart suffisant lors de leurs meilleures passages. Le 13/27 à 3 points des Aussies a fait très mal, bien que la France ait là aussi plutôt tenu le choc (7/17, 41%). Mercredi, les Bleus seront opposés à des Américains moins impressionnants que d'habitude, mais qui montent gentiment en puissance. Leur profondeur de banc est sans commune mesure et Vincent Collet va devoir plancher sur une formule pour contrecarrer les plans de Gregg Popovich. On lui souhaite bien du courage et on veut bien y croire.