Greg Monroe prêt à assumer le statut de leader

Le jeune intérieur considère qu'il est prêt à être le chef de file de la jeune garde des Pistons.

Après une saison durant laquelle les Pistons n'auront fait que de la figuration, Detroit va tenter cette année de rebondir et surtout d'affirmer son identité. Près d'une décennie après le sacre de 2004, Lawrence Frank compte s'appuyer sur ses jeunes pousses pour reconstruire une équipe capable d'être compétitive sur le long terme. Dans ce grand chantier, des leaders vont devoir s'affirmer. Greg Monroe n'a peut-être que 22 ans mais il est prêt à assumer ce rôle, conscient que son statut de septième choix de draft suscite énormément d'attentes, même s'il doit encore emmagasiner de l'expérience pour guider ses coéquipiers.
« Je ne dirais pas que ça a été dur ou que c’est nouveau pour moi. La plupart des joueurs qui sont sélectionnés haut dans la draft grandissent pour être les leaders de leur équipe », a confié Monroe au Detroit News. « Je suis conscient qu’il y a une période de transition mais je suis prêt à passer cette étape. »
Jusqu'à présent, Tayshaun Prince, dernier rescapé de la campagne victorieuse de 2004 était le leader légitime des Pistons. Il est désormais prêt à passer le relais à Greg Monroe tout en continuant à accompagner la jeune garde de Detroit.
« Il faut qu’il franchisse un cap. S’ils sont capables de le faire, je pourrai me mettre un peu plus en retrait. »
Dans une équipe rajeunie où le rookie Andre Drummond et le meneur sophomore Brandon Knight devrait rapidement se voir accorder davantage de responsabilités, Greg Monroe s'est déjà affirmé comme le nouveau chef de file des résidents d'Auburn Hills. Et comme le jeune homme n'est pas du genre à avoir la langue dans sa poche, il n'hésitera pas à recadrer ses partenaires.
« Je sens que ça vient. Je me sens à l’aise dans ce rôle. S’il faut dire quelque chose pour le bien de l’équipe, ça ne me pose pas de problème. »
Pour être crédible aux yeux de ses coéquipiers, reste pour Greg Monroe à gagner en maturité et à mettre son égo de côté comme cet été lorsque Coach K ne l'a pas retenu dans le select team destiné à servir de sparring-partner à Team USA avant les J.O.. Le jeune intérieur a encore du mal à digérer sa frustration, considérant que Mike Krzyzewski lui a fait payer son choix de rejoindre Georgetown plutôt que Duke à sa sortie de lycée en 2008.
« Je n’oublie rien », reconnaît-il.
Voilà le genre de déception à évacuer pour encore grandir et devenir le leader dont les Pistons auront besoin cette saison.