Haliburton et les Pacers éclipsent Wembanyama et calment Paris

Les Pacers se sont vengés et ont étrillé les Spurs samedi, lors du deuxième NBA Paris Game de la semaine. Victor Wembanyama n'a rien pu faire.

Haliburton et les Pacers éclipsent Wembanyama et calment Paris

Les Pacers ont douché (136-98) l'enthousiasme des Spurs et de leurs fans, samedi, dans le deuxième volet des NBA Paris Games 2025. Revanchards après avoir été étrillés jeudi en prenant 140 points dans les dents avec un festival de Victor Wembanyama, les joueurs de Rick Carlisle ont montré qu'ils avaient de l'orgueil et du répondant. Surtout, ils n'avaient aucune envie de servir de quatre heurs (ou de six heures, en l'occurrence) à San Antonio.

Dans une Accor Arena, sans doute un peu moins "chaude" que deux jours plus tôt mais encore une fois acquise à la cause de Wembanyama, Indiana a montré plus de tranchant et d'agressivité des deux côtés du terrain. Après une première mi-temps lors de laquelle le pivot des Bleus a marqué 17 de ses 19 points du soir, les Pacers ont serré la vis et retrouvé en même temps leur allant offensif, pour rentrer au vestiaire à +15.

Revenus dans le match dans un premier temps, les Spurs ont eu un méchant coup de pompe ensuite, durant lequel Tyrese Haliburton a activé le mode chaleur, avec 5 paniers à 3 points et de 18 de ses 28 points (à 11/17) dans le seul 3e quart-temps, a assommé San Antonio. Pascal Siakam, l'autre All-Star des Pacers, s'est mis au diapason et a régalé par son efficacité.

Harrison Barnes (23 pts) et Stephon Castle (17 pts) ont été les seuls à se révolter un peu une fois l'écart créé. Le rookie, futur participant au Slam Dunk Contest du All-Star Game, s'est montré à son avantage. Un peu plus que Mitch Johnson, le coach des Spurs, qui a mis énormément de temps à prendre un temps mort lorsque son équipe a commencé à couler.

On a senti Victor Wembanyama un peu plus frustré par la dureté adverse et moins fringant que lors du match de jeudi. Les Spurs, dans leur ensemble, ont perdu la fluidité, la circulation de balle et le partage du ballon qui avaient fait leur force dans la semaine. L'expérience aura dans tous les cas été positifs pour le prodige tricolore qui, on l'imagine, repart heureux mais lessivé par le circuit médiatique et les deux matches en trois jours disputés avec son équipe.

La fin de match s'est forcément jouée dans une atmosphère plus feutrée, les Spurs recevant le même traitement ou presque qu'ils avaient infligé il y a 48 heures. Au rayon des hommages, d'anciens joueurs de la franchise ont été honorés au milieu du terrain, avec un vrai enthousiasme pour Manu Ginobili, David Robinson et la paire Tony Parker-Boris Diaw.

On ne sait pas encore s'il y aura un NBA Paris Game l'année prochaine, mais celui-ci n'était clairement pas le dernier, comme l'a laissé entendre Adam Silver.

 

 

Incroyable comme les arbitres ne respectent pas Wemby sur cette rencontre.
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Le kebab n'était peut-être pas une bonne idée pour préparer ce match ...
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