Indiana, un simple coup de fatigue ?

Selon leur coach, les Indiana Pacers sont "crevés". Les cadres ont effectivement besoin de repos. Mais le mal-être semble plus profond.

Antoine PimmelPar Antoine Pimmel | Publié  | BasketSession.com / NEWS
Indiana, un simple coup de fatigue ?
Les Indiana Pacers avaient un objectif clairement affiché dès le début de la saison : terminer en pôle-position au sein de la Conférence Est, afin de disputer une éventuelle septième manche à domicile durant les playoffs. La défaite sur le parquet du Miami Heat lors de l’ultime rencontre des finales de Conférence l’an dernier a laissé des traces. Les Pacers rêvent de revanche, de préférence à domicile. D’où leur début de saison en fanfare. Meilleur bilan de la ligue pendant une bonne partie de l’année, les joueurs de Frank Vogel se sont effondrés au mois de mars. Ils restent même sur neuf revers en onze rencontres. La sonnette d’alarme a donc été déclenchée. Changement de plan.
« Nous avons deux matches de retard désormais », explique Frank Vogel à ESPN (avant la défaite du Miami Heat face aux Brooklyn Nets). « Terminer premier était un objectif. Ça l’est toujours mais la priorité est de bien jouer au basket. Et pour cela, il faut que nous soyons frais et en forme au moment de débuter les playoffs. Même en étant deuxième, nous avons toujours le sentiment d’atteindre notre but (le titre). »
Les joueurs des Indiana Pacers paieront donc aujourd’hui la fatigue accumulée. Frank Vogel a ajouté que Paul George et David West sont venus le voir afin de réclamer un peu plus de repos. Suite à une lourde défaite face aux San Antonio Spurs, le coach a annulé l’entraînement le lendemain et a offert un jour de repos supplémentaire aux titulaires le surlendemain. « Nous avons joué 18 matches en un mois dont 11 à l’extérieur. J’aurais dû reposer certains joueurs lors de certains matches. Je ne l’ai pas fait et on en paye les conséquences. Nos gars sont crevés. Un peu de repos leur permettra d’arriver en forme pour les playoffs. »

Un problème au sein du groupe ?

Il y a trois jours, Frank Vogel a sorti Roy Hibbert au bout de neuf minutes et ne l’a plus fait revenir sur le parquet. Après la rencontre, le coach a insisté vouloir reposer son pivot. D’où le processus évoqué plus haut. A l’inverse, le All-Star n’a fait aucun commentaire. Il est évident qu’il y a un certain malaise au sein du groupe, qui paraissait pourtant si fort et si soudé en début de saison. Hibbert veut plus de ballon au poste bas, il ne s’en cache pas. Et le géant de 2,18 m est clairement le joueur qui peut faire la différence face au Miami Heat. On l’a déjà vu pendant les derniers playoffs et on en a eu la confirmation durant la saison régulière, lorsqu’Hibbert est gavé de ballons, Miami souffre. Mais le pivot est aussi l’un des joueurs les plus « faibles » mentalement au sein du cinq de départ des Pacers. Emotif, Hibbert doit se reconcentrer si les Pacers veulent vraiment viser haut. Pas sûr que quelques jours de repos suffissent à le remettre dans le bain avant les playoffs…
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