Aller jusqu’en finales, ça laisse des traces. Le Oklahoma City a pour l’instant gagné ses 6 premiers matches mais même les champions en titre connaissent quelques pépins de santé : Jalen Williams est absent, Chet Holmgren a manqué quelques matches et Isaiah Joe n’a repris que récemment. Le sort s’acharne encore plus sur les Indiana Pacers, qui ont déjoué tous les pronostics en allant jusqu’au Game 7 des finales NBA l’an passé. Ils ont perdu Tyrese Haliburton dans l’affaire et on pouvait se demander quel type de saison la franchise allait vivre sans son maître à jouer, victime d’une déchirure du tendon d’Achille.
Certains voyaient le club tanker pour la toute première fois de son Histoire, d’autres l’imaginait rester compétitif. Mais avec la cascade de blessures, la direction semble toute trouvée. Obi Toppin vient par exemple de se faire une « fracture de fatigue » que l’on peut imaginer liée en partie à la campagne héroïque de l’an dernier. Du coup, il va être opéré et sera absent au moins trois mois.
Il n’est pas le seul. TJ McConnell souffre des ischios et pourrait manquer tout le premier mois. Bennedict Mathurin est considéré en « week to week » et il ne reviendra donc pas de suite. Idem pour Andrew Nembhard. Johnny Furphy est aussi blessé. Les Pacers n’ont toujours pas gagné un match et ils viennent donc d’enchaîner cinq revers de suite. Alors, « tanker », ça veut tout et rien dire. Mais disons que le staff prendra tout son temps avant de relancer les joueurs absents. De manière diplomatique, repousser même d’une semaine le retour de chacun est une manière de se maintenir un peu plus bas dans le classement. Indiana a bien mérité un haut choix de draft l’an prochain. C’est d’ailleurs l’une des rares franchises qui n’a JAMAIS eu le first pick en NBA.
